le Bourdaisy
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Un nom de lieu qui avait presque disparu
"Le Bourdaisy" était un ancien lieu-dit constitué en 1836 d'une seule maison, et situé à la sortie du bourg du Poiré, le long de la route menant aux Lucs1. Il était habité par les Bled, puis à partir de 1850, par une dynastie de charpentiers, les Moinardeau2. Ceux-ci y vécurent jusqu’au sortir de la Première Guerre mondiale, qui les vit venir développer leur activité dans le bourg, jusque dans les années 1970.
Cependant, à partir du milieu du XIXe siècle le nom du "Bourdaisy" avait disparu au profit de celui de "Chêne vert", porté par des parcelles voisines, près desquelles avait été installé en 1840, le nouveau cimetière, et sur lesquelles quelques maisons furent bâties.
Ce ne fut qu’après 1980 et la multiplication de lotissements tout autour du bourg, que l’on se souvint de l’ancien nom de "Bourdaisy" qui fut alors donné à une rue voisine de la toujours présente maison de ses origines.
La maison des origine du "Bourdaisy"
avec sa représentation sur le cadastre de 1836 du Poiré (nord à droite),
et sa localisation sur une vue aérienne vers 1950
(environ 400 x 440 m).
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Notes, sources et références...
(sauf mentions contraires, illustrations et texte sont dus à M. Mignet)
1 Plans du cadastre du Poiré (Arch. dép. de la Vendée : 3 P 178).
2 Listes nominatives des recensements de 1797 à 1968 (Arch. dép. de la Vendée : 6 M 280). La famille des charpentiers Moinardeau a parmi ses ascendants Henri Moinardeau qui, en 1803, fit partie de ceux qui refusèrent la conscription. Arrêté il fut condamné et emprisonne pour une durée indéterminée dans la forteresse de Luxembourg d’où il réussira à s’évader durant l’été 1805. Il reviendra se cacher au Poiré où les autorités municipales ne semblent pas avoir cherché à l’appréhender. Mais on le retrouve ensuite dans les armées napoléoniennes, où il finira sergent-major. Son arrière-arrière-petit-neveu, le charpentier Maxime Moinardeau (1912-1986), sera un des adjoints du maire du Poiré cent cinquante ans plus tard.
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