De Montaigu à Montaigu-Vendée, un temps de mutations (1936-2020)
rappel : avant toute utilisation d'extraits ou d'illustrations de ces pages, vous devez en demander l'autorisation à leur auteur.
1935 fut une année marquante pour Montaigu. La municipalité, qui depuis 140 ans avait presque toujours été "bleue" et dominée par la famille Trastour-Gaillard, fut remplacée par une nouvelle municipalité plus proche des opinions politiques dominantes localement.
A la fin de l'année 1940 et à la suite de la défaite, le maire Maxime Delahet démissionna. Les autorités ennemies désignèrent parmi les conseillers municipaux, des otages potentiels, tel le meunier du moulin de l'Egault, Emmanuel Suire. Des Montacutains de tous bords politiques rejoignirent la Résistance dans laquelle plusieurs laissèrent la vie. A Boufféré immédiatement voisin, le futur fondateur du maquis des Bouillères publia dès 1940 le seul journal clandestin connu de Vendée, "la Mère Ageasse".
Le départ de l'occupant fut l'occasion pour les tenants de la municipalité évincée en 1935, restés très discrets dans les mois et années précédents, de tenter de reprendre leur ancienne place. La résolution des oppositions locales se fit par l'élection comme maire d'un haut fonctionnaire retraité et nouveau venu à Montaigu, Georges Laronze (1882-1964), ancien conseiller à la Cour de Cassation et aux attaches locales ténues. Il est connu pour sa tentative pour mettre en place une protection du patrimoine, et pour avoir accompagné les mutations économiques et sociales de l'époque.
Le changement le plus important eut lieu à la fin des années 1960, avec l'arrivée à la tête de la municipalité, non plus d'hommes qui d'une façon ou d'une autre étaient des héritiers, mais d'hommes s'étant faits eux-mêmes et surtout en dialogue avec les élus des communes voisines. C'est ainsi qu'à partir de 1969 put naître un "District de Montaigu", prémices à la création en 2019 de "Montaigu-Vendée". Un nom qui fut choisi pour des raisons de visibilité géographique et de continuité historique, et non pour les prétentions que nourrissaient autrefois les notables de la commune-centre vis à vis de celles voisines.
Couverture du Bulletin du District de Montaigu de décembre 1984 :
représentant ses cinq communes d'alors,
futures co-fondatrices en 2019 de "Montaigu-Vendée".
--------------------
Ce chapitre devrait être à terme constitué au moins des parties suivantes, susceptibles elles-mêmes d’évoluer au fil du temps…
- 1940-1944 : la "Mère Ageasse", un journal clandestin antinazi près de Montaigu
• 1952-1953 : la création d’une Zone de protection patrimoniale pour préserver Montaigu
• 1958 : Georges Laronze écrit une quatrième histoire de Montaigu
- 1960 : plan d’occupation des sols et autres PLUi pour Montaigu
- 1969-2019 : du District de Montaigu à "Montaigu-Vendée"
L'insertion de ces différentes parties ne se fera que progressivement. En cas d’utilisation de ces pages, y compris d’extraits, il va de soi qu'on en citera l’origine, l’auteur, et la date à laquelle elles ont été consultées. Enfin, toute remarque sur ce qu'elles contiennent (ou ne contiennent pas), sera la bienvenue (cf. "Contact").
retour à
Histoire de Montaigu
◄ page précédente : Le règne des bourgeois républicains (1837-1935) Haut ▲ page suivante : Lieux de Montaigu ►