1906 : "inventaires" épiques à Bouaine
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Les "inventaires" de 1906 ont été l'aboutissement de la politique de séparation, en France, des Églises et de l'État. Sans remonter au "rendre à César ce qui est à César, et rendre à Dieu ce qui est à Dieu" des Évangiles, ou, a contrario, à l'inféodation des Églises aux pouvoirs monarchiques, puis révolutionnaires ou concordataires de 1801, cette politique est, dans la France des années 1880 / 1900, à mettre en rapport avec la mise en place de la IIIe République. Il s'agissait pour la bourgeoisie républicaniste de rendre définitive sa main mise sur le pouvoir politique et sur ses institutions et les avantages qu'elles leurs apportaient. Ceci alors que les institutions catholiques avaient à cette époque de fortes sympathies monarchistes. A ces motivations matérielles s'ajoutaient chez certains des règlements de comptes anticléricaux personnels, ainsi pour les ministres Emile Combes ou Louis André.
La loi de séparation de l'Église et de l'État du 9 décembre 1905 prévoyait l'inventaire des objets et bien d'église qui devaient être transmis dans un délai de d'un an aux "associations cultuelles". Cette disposition augmenta encore l'émotion des catholiques qui voyait là le prélude à une confiscation pure et simple, qui effectivement se produira. Dans de nombreux endroits les fidèles s'enfermèrent dans leur église et le gouvernement dut faire appel à l'armée pour faire ces inventaires, procédant à de nombreuses arrestations et aboutissant même à des morts d'hommes.
Entre autres nombreux endroits de Vendée, ce fut le cas à Bouaine, et cinq ans plus tard, Alain de Goué en faisait un récit circonstancié dans la Chronique paroissiale de Saint-Philbert-de-Bouaine :
"1906. C'est l'année où les inventaires des églises mettent en effervescence la France catholique. Avec les sentiments religieux de la paroisse de Saint-Philbert, il fallait s'attendre à la plus vive résistance ; et elle le fut en effet.
Le jeudi, 22 février, à la suite d'un service pour les défunts qui avait réuni un nombre considérable de fidèles, M. Mornet, percepteur à Rocheservière, apparaît pour accomplir sa besogne et de loin demande s'il peut entrer dans l'église. Mais devant les cris hostiles qui lui répondent, il s'enfuit au plus vite, poursuivi par la foule sur la route de Vieillevigne. Son conducteur, un huissier de Rocheservière, est encore moins heureux et a beaucoup de peine à s'échapper sain et sauf sur la route de Saint-Etienne.
A partir de ce jour, la population se tint sur ses gardes et l'église fut fermée jour et nuit, excepté pendant les messes. L'attente ne fut pas longue.
Le 1er mars, jour des Cendres, vers cinq heures et demie, le commissaire de la Roche-sur-Yon, Pommier, arrivait à Saint-Philbert avec une dizaine de brigades de gendarmerie et une compagnie du 93e. Un train spécial avait amené les soldats à la gare de Saint-Etienne de-Corcoué. De là ils arrivaient en faisant le moins de bruit possible, marchant même, en certains endroits, sur la pointe des pieds. De leur côté, les gendarmes venaient par les routes de Rocheservière et de Vieillevigne, mais le pas de leurs chevaux les trahit. Un brave habitant du village de Landefrère, qui les a reconnus, court bien vite jusqu'au bourg et jette l'alarme. Déjà un individu suspect était entré dans l'église. Comme il refuse de dire son nom, aussitôt on l'expulse au dehors ; c'était le commissaire Pommier lui-même.
Alors les cloches sonnent à toutes volées et de tous côtés accourent les défenseurs. Mais déjà la troupe barre les routes conduisant à l'église et les habitants de Saint-Philbert se heurtent à des barrages solidement établis. Des bousculades se produisent un peu partout ; sur les routes de Vieillevigne et de Rocheservière, le barrage est un moment forcé et les soldats doivent dégainer pour le rétablir. Finalement le cordon de soldats ne peut tenir et la foule entoure l'église. M. le curé, jugeant que son devoir l'appelait au pied de l'autel, veut passer pour entrer dans l'église. Il est repoussé par les gendarmes, bousculé et renversé. Quelques instants plus tard il réussit cependant à y pénétrer, ainsi qu'un certain nombre de ses paroissiens. Pendant ce temps, les deux crocheteurs amenés pour la circonstance s'apprêtent, sous la protection des gendarmes, à défoncer la petite porte de l'église donnant sur la rue. L'un de ces malheureux, ancien enfant de chœur, est reconnu par un habitant de Saint-Philbert qui lui reproche amèrement sa conduite et son ingratitude. L'apostrophe durait encore, quand cinquante à soixante hommes surviennent inopinément en ce lieu et font craindre au commissaire un danger pour la vie des crocheteurs, Sur l'ordre de leur chef, ces derniers vont attaquer une autre porte, celle de la sacristie, qui est du côté opposé. Alors, par deux fois, le commissaire essaie de parlementer avec M. le curé et le prie de calmer son peuple et de le laisser entrer, promettant qu'il n'y aura aucun incident. "Mon peuple connaît son devoir, répond M. le curé, entrez si vous pouvez."
Force est au commissaire de chercher un autre moyen; il cherche un passage par la fenêtre de la sacristie, mais les barres de fer qui la défendent résistent aux efforts des crocheteurs et, par derrière, des fagots de bois obstruent tout accès. Il porte l'attaque dans un autre endroit et pendant de longues heures ses hommes s'acharnent sur la porte de la sacristie. Solidement barricadée, elle résiste à tous les efforts et quand enfin les crocheteurs vont pouvoir en faire voler quelques éclats, de violents coups de barres de fer donnés de l'intérieur leur font comprendre qu'elle ne sera pas brisée sans effusion de sang. L'ennemi se tourne alors d'un autre côté et fait sauter à coups de hache le vitrail de l'autel de saint Sébastien. Le commissaire monte sur une échelle et passe sa tête par l'ouverture qu'on vient de pratiquer pour regarder à l'intérieur. Un bâton vigoureusement manié l'atteint au front, fait voler son chapeau et lui apprend qu'il fait fausse route. Un gendarme se risque à son tour sur l'échelle, il passe son bras par la fenêtre et menace de son revolver les défenseurs de l'église. Une grêle de coups de bâton lui fait précipitamment abandonner la place. Les crocheteurs reviennent alors à la porte qu'ils avaient déjà attaquée et finissent par la défoncer ; mais voilà qu'une fumée épaisse de soufre emplit la sacristie et en empêche tout accès. Il y a donc un arrêt dans l'assaut ; d'ailleurs les assiégeants sont fatigués et ils ne s'occupent plus que de réparer leurs forces en dînant ensemble. Pendant ce temps la pluie tombe et menace de durer toute la soirée ; les agents du gouvernement voudraient finir au plus vite leur besogne, mais ils sentent qu'ils seront impuissants avec leurs seules forces. Ils se décident donc à demander du renfort à la Roche-sur-Yon et veulent envoyer un télégramme. Alors ils s'aperçoivent que le fil télégraphique est coupé sur la route de Rocheservière. Ils envoient un exprès au chef-lieu de canton; là encore impossible de télégraphier pour le même motif. Il faut aller jusqu'à l'Herbergement, c'est-à-dire à quatre lieues de Bouaine, pour expédier la dépêche.
Dans cet intervalle, les assiégés enfermés dans l'église ne cessent de prier et de chanter des cantiques, puis comme on les laisse tranquilles, M. le curé, vers onze heures et demie, dit une messe d'action de grâces, pendant laquelle la ferveur et la prière redoublent.
Le reste de la journée fut assez calme, malgré de fréquentes bagarres qui se produisirent entre les habitants de Saint-Philbert et la gendarmerie. Il y eut plusieurs arrestations. Un jeune homme, Elie Chatelier, arrêté par les gendarmes, réussit à tromper leur vigilance et à s'échapper de leurs mains. Un autre, voyant les gendarmes brutaliser des femmes, s'élança sur l'un d'eux et le renversa de cheval. Aussitôt, on lui mit la main au collet et on allait l'emmener lorsque le frère du captif, brandissant un solide gourdin, épouvanta le ravisseur et lui fit lâcher prise. Dans ces bousculades, les gendarmes se firent remarquer par leur brutalité, frappant maintes fois à coups de crosse de fusils les vaillants paroissiens de Saint-Philbert. Un de ces derniers, brutalisé et arrêté par la gendarmerie, fut emmené à la mairie, puis, à l'insu de tout le monde, placé dans une voiture couverte qui le conduisit jusqu'à la gare, Enfin, à minuit, il arriva escorté de quatre gendarmes à la prison de la Roche-sur-Yon, où on l'enferma, Nous parlerons plus loin de ce prisonnier qui s'appelait Pierre Richard et habitait le village de la Couëratière.
Un autre fait saillant mérite encore d'être signalé. Au moment où des gendarmes conduisaient les crocheteurs à la mairie, la foule s'apprêta à faire à ceux-ci un mauvais parti, une bagarre se produisit et d'autres gendarmes à cheval commencèrent une charge et mirent le sabre au clair. A ce moment, tous les hommes lèvent instinctivement leurs bâtons, et non seulement s'apprêtent à se défendre, mais foncent en avant. Une collision sanglante allait se produire sans l'intervention de M. de la Grandière, conseiller général du canton. A sa vue et à sa parole, le lieutenant de gendarmerie ordonne de remettre le sabre dans le fourreau, et gendarmes et chevaux reculent de douze mètres.
Cependant, au milieu de ces incidents, la nuit est arrivée, et une nuit affreuse; les orages se succèdent et la pluie tombe à torrents. Les pauvres soldats, obligés de garder les portes de l'église, sont trempés, et le lendemain on en conduira plusieurs à l'hôpital militaire de la Roche. Partout les gendarmes font des patrouilles, insultant de ci et de là les braves gens qui veulent s'approcher de l'église. Dans l'intérieur de celle-ci, on entend les fidèles chanter des cantiques et des hymnes de réparation. Ils ne cesseront leurs chants que vers dix heures, afin d'essayer de prendre quelque repos. Pendant que les uns sont étendus le long des murs, les autres sont assis sur les bancs ou se promènent dans les différentes nefs, afin de n'avoir pas froid. A minuit, M. le curé rassemble tous ses fidèles compagnons et les prépare à l'audition de la sainte messe et à la réception de la divine Eucharistie dont la plupart vont s'approcher. On est, en effet, au matin du premier vendredi de mars, jour aimé des chrétiens. Le spectacle va devenir saisissant. Près des fenêtres, des hommes, armés de longues perches, se tiennent pour surveiller les attaques qui pourraient se produire; les femmes égrènent leur chapelet. Tous sont pleins d'anxiété, mais cependant ils restent absolument confiants en la puissance et en la miséricorde de leur Dieu. Ils chantent à pleine voix et prient de tout cœur. De temps en temps, on entend quelques sanglots et les larmes semblent gagner la plupart des assistants, Le prêtre lui-même a peine à se retenir et peut difficilement terminer le chant du Pater. C'est le souvenir des jours de la Terreur, mais du moins ici les prêtres pouvaient encore offrir le saint sacrifice au milieu de leurs fidèles paroissiens, tout en étant sur un qui-vive perpétuel, dans la crainte d'être surpris par la troupe de leurs ennemis. Quelle communion fervente faite par une centaine de personnes dans cette nuit du 2 mars 1906 ! Comme tous les cœurs battaient à l'unisson au contact du Sacré-Cœur ! Comme toutes ces âmes étaient prêtes à se donner pour la défense de leur Dieu! Plusieurs à qui le bon curé disait : "Ne craignez-vous pas de mourir ?" répondaient aussitôt : "Mais pourrait‑on mourir de plus belle mort ?" On se serait cru reporté à cette époque de la Révolution où les ancêtres de ceux qui étaient là luttaient avec tant de courage pour la cause de la religion. Comme leurs pères, les prisonniers de l'église étaient entourés d'ennemis, ils défendaient le lieu saint et ils souffraient de faim et de froid.
La plupart, levés et partis au premier coup des cloches, n'étaient que légèrement vêtus et avaient peine à se réchauffer. Tous n'avaient rien pris depuis la veille du siège jusqu'au lendemain midi ; ce ne fut que dans la soirée que quelques pains purent parvenir dans l’intérieur de l'église et réconforter un peu les estomacs fatigués ; mais chacun dut se contenter d'un petit morceau pour la journée. Heureusement que la nuit permit de mieux ravitailler les assiégés, à l'aide de cordes lancées du clocher et auxquelles les amis du dehors attachaient des pains. Chacun eut ainsi de quoi apaiser un peu sa faim.
Vers trois heures, M. le curé dit la prière du matin et le chapelet et on reprit le chant des cantiques. Au dehors la foule ne restait pas inactive.
Dès cinq heures, des groupes arrivent nombreux, particulièrement sur la route de Vieillevigne ; il en vient même de plusieurs lieues de là. Les cloches sonnent sans discontinuer, La nuit comme le jour, tant que durera le siège, elles jetteront l'alarme dans toute la contrée et appelleront au secours les gens de bonne volonté. Durant la nuit, cette sonnerie se fait entendre très loin et amène de nouveaux défenseurs. Les plus nombreux renforts viennent surtout de Vieillevigne et de Rocheservière. Cette foule qui grossit rapidement se heurte, vers six heures et demie, à un bataillon du 93e venu des communes environnantes, où depuis quelques jours il faisait l'assaut des églises. Le nombre des assiégeants se trouve ainsi triplé depuis la veille. D'un autre côté, les officiers, soldats et gendarmes qui ont essuyé les averses de la nuit, sont furieux de la résistance opiniâtre et certains d'entre eux parlent de faire feu et de tout briser. Alors quelques esprits, n'écoutant que le parti de la prudence, et croyant aux pires malheurs, viennent demander en grâce aux assiégés de se rendre. D'abord ceux-ci regardent comme une lâcheté d'abandonner leur poste de péril et d'honneur, ils sont disposés plutôt, s'il le faut, à verser leur sang. Mais du dehors les exhortations se font plus pressantes, on leur fait le plus noir tableau des malheurs qui vont arriver. M. le curé est de plus en plus perplexe ; il consulte ses amis et ses meilleurs conseillers; sur leurs instances, il se résout à quitter l'église, mais sans dire un mot pour faire cesser la résistance. Il sort et, aussitôt, chefs et soldats l'entourent pour parlementer, mais sans succès. Cependant la porte de la sacristie par laquelle il est sorti est restée sans défense, car les assiégés, n'ayant plus leur chef et craignant de lui désobéir, se sont réunis tous autour de l'autel. Le percepteur délégué par le gouvernement, escorté de plusieurs gendarmes et soldats, pénètre donc dans la sacristie, puis dans le chœur et commence sa besogne qui n'est qu'un simulacre d'inventaire. Il se presse d'ailleurs et à peine entré il a hâte de sortir, car voici que tous les paroissiens, sur l'invitation de M. le curé, veulent pénétrer dans l'église et assister à l'opération. En vain, les soldats gardent les portes : ils sont repoussés et enlevés par la foule qui se fait malgré eux un passage. Bientôt l'église est remplie de fidèles ; on chante le cantique : Pitié ! mon Dieu ! puis le Parce, Domine, les bras en croix. Beaucoup ne peuvent retenir leurs larmes; les soldats, les gendarmes eux-mêmes sont émus.
Cependant, en quelques minutes, l'inventaire est fini ; aussitôt les assiégeants disparaissent et il ne reste dans l'église que le peuple fidèle qui est chaudement félicité par M. le curé de sa courageuse résistance. Après la bénédiction du Saint-Sacrement, chacun se retire emportant un inoubliable souvenir de ce siège héroïque soutenu pendant vingt-huit heures pour la défense de la religion.
Pendant ce temps que devenait le prisonnier Richard ? Il avait été placé entre quatre gendarmes dans une voiture couverte et emmené, menottes aux mains, vers la prison de la Roche-sur-Yon. Dans la même voiture se trouvait aussi le crocheteur malade, qui avait cru sa dernière heure venue lorsque sept ou huit soldats, conduits par un sergent, l'avaient tiré à grand'peine de la bagarre près de la grande porte de l'église. A minuit, Richard était enfermé dans la prison et, pendant quatre jours, attendait sa comparution devant le tribunal. Mais l'accusateur principal, le commissaire Pommier, n'étant pas revenu de son expédition, Richard fut remis en liberté provisoire. Son retour fut l'occasion de plusieurs manifestations. A Vieillevigne, la voiture qui le conduisait fut arrêtée par la foule réunie devant l'église et, pendant qu'on l'acclamait avec enthousiasme, il dut descendre et accepter le vin d'honneur qu'on lui offrait, ainsi qu'un magnifique bouquet. Au village de la Couëratière où il demeurait, pendant que sa femme et ses enfants se jettent dans ses bras, un grand nombre de ses compatriotes, accourus de Saint-Philbert et des villages voisins, s'empressent autour de lui pour le féliciter et, comme signe d'une immense allégresse, on allume un feu de joie.
La liberté provisoire dura trois semaines. Le lundi 26 mars, Richard comparut devant le tribunal et fut condamné à quatre jours de prison, mais comme il avait déjà été interné préventivement le même laps de temps, il recouvra définitivement sa liberté aussitôt après la sentence."
Bouaine : l'église à l'époque des inventaires.
Ces événements à Saint-Philbert-de-Bouaine ne furent pas uniques, et un siècle plus tard ils ont laissé des souvenirs. Ainsi, pour se limiter à la région, sur des cartes postales de l'époque à la Boissière-de-Montaigu, à Saint-Hilaire-de-Clisson et ailleurs, ou à la Rabatelière dont les portes de l'église conservaient en 2021 les traces des crocheteurs qui les avaient défoncées à coup de haches cent quinze ans plus tôt. Par la suite, il aurait été mal vu d'acheter des biens dont les paroisses et leurs paroissiens venaient d'être spoliés... A Saint-Georges-de-Montaigu une vigne fut dans ce cas ce qui - mais ce ne sont peut-être que des "on-dit" - ne porta pas chance à son acquéreur puisque il y fut retrouvé mort et qu'on ne sut jamais ce qui avait laissé une trace de coup de bèche à sa tête.
A 25 km de Bouaine : les inventaires à la Boissière-de-Montaigu...
- la grande porte après l'inventaire - 7 mars 1906,
- 22 mars 1906, l'heureux retour de nos Chers Captifs (les prisonniers).
Confisqués par le gouvernement, la propriété des biens paroissiaux (églises, cures, etc.) fut attribuée aux communes auxquelles ils appartiennent toujours, à charge d'être mis à disposition du culte et d'être entretenus. Celle des biens des évêchés (cathédrale...) fut attribuée aux départements, avec mêmes charges. Le statut des nouveaux biens ecclésiastiques ne fut fixés qu'en 1924, avec la mise en place des "associations diocésaines".
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