Méthodes et Ressources
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La réalisation des pages portant sur "Montaigu" et celles portant sur "le Poiré" s’est faite d’abord à partir d’enquêtes sur les lieux concernés et de rencontres avec ceux qui y habitent ou qui y ont habité. Les vérifications, recoupements, compléments, contextualisations du contenu de ces pages s’est fait non seulement par de nouvelles rencontres et de nouveaux déplacements, mais évidemment aussi par l’examen critique des sources provenant d’archives diverses, en privilégiant celles de première main, et, dans le même esprit, par la consultation de ce qui a été écrit évoquant de près ou de loin ces lieux et ces sujets. Bref, ces pages sont le résultat d’un travail rigoureux et méthodique.
Parmi les écueils que ces réalisations ont eu à éviter, le premier a été classiquement celui de l’anachronisme : les comportements, préoccupations et façons de vivre d’hier ne pouvant être expliqués (et à plus forte raison jugés) à partir des critères d’aujourd’hui.
Et aussi, la nécessaire méfiance à avoir vis-à-vis des explications faites à partir de "prêts à penser idéologiques" qui, souvent, ont tendance à déformer les faits avec lesquels ils ne ne sont pas en accord.
Ou encore, la crédibilité à accorder aux témoignages uniques et non sourcés, ou à ceux s’apparentant à des rumeurs... le risque est grand d’avoir à faire à des "bobards", "fausses infos", "contre-vérités" (..."fake news"), pour ne pas dire à de la manipulation et de la malhonnêteté...
Ces précautions à prendre rendent ce travail d’enquêtes encore plus passionnant et jamais fini. Et c’est pourquoi est prévu l'ajout de pages à l’intention de celles et de ceux qui souhaiteraient s’intéresser à ce genre de recherches. Dans ces pages à venir, c'est essentiellement d’un point de vue local que seront abordées…
- la question des multiples sources archivistiques disponibles, et des ressources bibliographiques et autres, ainsi que celle du respect de la propriété intellectuelle et des droits d'auteurs ou à l'image ;
- la question de l’accès à des Dictionnaires de langues, en particulier pour les parlers locaux du Bocage vendéen à celui de Verrier et Onillon, tandis que pour l’ancien français on se reportera à ceux de Roquefort ou de Godefroy (cf. les pages introductives à la Bibliothèque du Moyen Age) ;
- la question de l’intérêt présentés par l'utilisation des techniques, méthodes et savoir-faire de disciplines autres que spécifiquement historiques, tels que celles et ceux des reportages et du journalisme, ou des enquêtes en anthropologie, à quoi il faudrait ajouter les questions du bon usage de l'expression écrite et orale, et de la rhétorique…
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