Gorges
rappel : avant toute utilisation d'extraits ou d'illustrations de ces pages, vous devez en demander l'autorisation à leur auteur.
Gorges est dans la zone géographique qui pourrait être appelée "le Pays de Montaigu", dont il n'est situé qu'à 15 km. La connaissance de le la vie actuelle de la commune passe essentiellement par son site officiel. Les pages qui suivent et celles qui suivront s’efforceront seulement de présenter certains des divers aspects du patrimoine et de l’histoire de Gorges.
Parmi les descriptions anciennes de Gorges, on trouve celle faite en 1778 par Jean Ogée (1728-1789) dans son Dictionnaire historique et géographique, de la province de Bretagne, t. 2, p. 140-141 :
GORGES ; sur un coteau , au bord de la rivière de Sèvre ; à 5 lieues un quart au S.-E. de Nantes, son évêché et son ressort ; 26 lieues trois quarts de Rennes, et à une demie lieue de Clisson, sa subdélégation. On y compte 2000 communiants. La cure est en la
présentation de l'abbé de Saint-Jouin de Marne. Ses maisons nobles sont : la Sénardière et Loiselière : cette dernière appartient à M. de la Bourdonnaye, conseiller d'État, Loiselinière [Loiselière], jadis la maison de plaisance des seigneurs de Clisson, est démolie depuis plusieurs siècles ; il n'y reste plus qu'une chapelle. On remarque encore les mines des murs du parc, qui parait avoir été d'une assez grande étendue. Ce territoire est rempli de vallons où l'on voit de très belles prairies ; il est coupé par la rivière de Sèvre. Les terres y sont très bien cultivées, fertiles en grains de toute espèces et en vin d'assez bonne qualité. On y trouve quelques
petits cantons incultes, mais ce font des terres pierreuses et stériles.
Gorges sur la Carte de Bretagne de 1771 de Jean Ogée.
En 1851, Charles de Tollenare, agent voyer en chef de la Loire-inférieure, a publié des cartes du département au 1 / 40 000e. Elles avaient été réalisées à partir des états de sections et plans cadastraux communaux. Ainsi pour Gorges, cette carte reprend les données du cadastre de 1809.
Depuis cette époque, le secteur le plus au sud de la commune a été intégré dans celle de Clisson.
Voici, colorisée, cette carte de la commune de Gorges, avec la visualisation en bleu de la Sèvre et de la Moine, en beige des terres labourables, en vert clair des prés, en violet des vignes, en vert sombre des bois et, à partir du tableau d'assemblage cadastral, la localisation schématique des bâtiments et, en rose, des jardins...
Dans les pages qui suivent, sont (seront) présentées :
• Jean Meschinot, un immense poète quasi gorgeois
• les anciens moulins à eau d'Angreviers et du Liveau
• la résurrection de l'Oiselinière de Gorges
• …
Quelques vues de Gorges vers 1900-1910 :
Cliquer sur l'image pour ouvrir le diaporama
◄ page précédente : Gétigné Haut ▲ page suivante : la Guyonnière ►