les croix, calvaires et chapelles de Saint-Etienne-du-Bois
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Les croix et calvaires de Saint-Etienne-du-Bois ont été élevés après la Révolution, durant laquelle les troupes et autorités républicaines avaient détruit toute celles et ceux existant alors. A partir de la brochure Saint-Etienne-du-Bois, d’hier à aujourd’hui (p. 31 à 36), parue anonymement au début des années 1990, voici un inventaire de ces croix, calvaires et chapelles de la commune…
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Le Calvaire du Coteau
Ce calcaire fut construit en 1762 sur un terrain appelé "Champ de foire", à l'occasion d'une Mission prêchée par les Pères montfortains. Les pierres de maçonnerie furent portées là-haut à la main par les personnes venant aux réunions de Mission, et les pierres de taille furent payées parles riches de la paroisse.
La Croix elle-même fut détruite à la Révolution. Elle fut replantée en 1820, ornée de dix coeurs dorés offerts sans doute par les familles de la paroisse. C'était la coutume jadis en Vendée. De nouvelles croix se succédèrent au même endroit en 1842, en 1869, à Noël 1911, et enfin une sixième croix en 1933.
La Piéta,dont la niche fut murée pendant les guerres de Vendée, a été sculptée dans trois blocs de pierre blanche. Elles furent retrouvées plus tard par des enfants. La Croix de ciment fut élevée en 1955 à la cloture de Mission de Noël. En 1985,la municipalité fit faire des réfections à ce très beau calvaire.
Le Calvaire (route de Palluau)
II fut élevé en 1884 à l'occasion d'une Mission, et restauré en 1875. Bénit par Mgr Catteau,évêque de Luçon, à l'Ascension de 1885.
Le Calvaire de Notre-Dame de Belle Croix
II s'élève route de Touvois, à l'emplacement d'une chapelle incendiée à la Révolution. Edifié en 1817 à l'occasion d'une Mission, cette croix en bois fut renouvelée en 1869 et en 1894. Le calvaire de granit actuel fut érigé en 1912, par l'abbé Boutin, curé de la paroisse.
En face du calvaire de Belle-Croix, s'élève une croix de pierre portant la date de 1749, au croisement de la route de Touvois et de la route de la gare. Elle est entretenue par la famille Praud, propriétaire.
Les Croix du Rondais
La première de ces croix est située à l'entrée du village et fut placée en 1874 sur le chemin de la Galerie par Jeanne Relet et ses neveux,puis transporté en son lieu actuel par Pierre Relet,du Rondais,en 1912. Elle a été réparée par Mme Rothais, du Rondais, et est actuellement propriété de la famille Relet.
A 200 m environ du Rondais, sur la route de la Grande Villeneuve, s'élève la deuxième croix (1826). Elle aurait été élevée en souvenir de personnes du voisinage tuées et enterrées en ce lieu pendant les Guerres de Vendée. Elle est la propriété de la famille Jean Daviet, dont le terrain de la croix fait partie d'un champ.
La Croix de la Lardière
Cette croix fut élevée en 1883 par la Famille Mériau-Babinot, et est actuellement la propriété de M. et Mme Gérard Bouland, de la Lardière.
La Croix de la Guittière
Croix de granit élevée en 1884 par Pauline Mollé, veuve Loué et ses enfants. Elle a été redressée en 1985 et est la propriété de la famille Octave Guillet.
La Croix de la Seillerie
Située à l'entrée du village, dans un petit jardin. Bien entretenue, elle est la propriété de la famille Maxime Perraudeau.
La Croix de la Grande Villeneuve
Cette croix, élevée en 1870, se situe à gauche de la route de Rousset à la Grande Villeneuve, et fut élevée par la famille Chataigner-Relet et est marquée des initiales JC-PR-AR-IR. Actuellement propriété de la famille Chataigner.
Les Croix de la Boutière
La première de ces croix se situe à l'entrée du village dans le jardin de la famille Rabaud. Elle fut démolie pour un chemin d'accès. Toutes les pierres furent récupérées et la croix reconstruite dans le jardin. Elle porte la date de 1828 et les initiales JG-FP-FC. Elle est la propriété de la famille Rabaud-Dugast.
La deuxième croix se situe à l'extrémité du village, devant la maison d'Edmond Perraudeau. Elle fut érigée en 1936 par Marie Yvernogeau, veuve Perraudeau, puis léguée aux Sœurs de Chavagnes. Deux plaques apposées sur le socle mentionnent : "A la mémoire d'Edmond Perraudeau, mort pour la France, à Guigny (Aisne) le 31 août 1918" - "A la mémoire de ses camarades du village morts pendant la guerre 14-18".
La Croix de la Chênelière
Au croisement des routes de Legé et de la Lardière s'élève cette croix édifiée en 1876, par Pierre Pérocheau et Marie-Anne Archambaud. Elle est actuellement propriété de la famille Jaunet, de la Chênelière.
La Croix de l'Aubier
Croix de granit érigée à l'entrée de la route qui conduit au village et élevée en 1841, puis restaurée en 1895 par Aimé Robin ,de Rocheservière. Propriété de la famille Piffeteau.
La Croix des Cinq Prêtres
Grande et belle croix élevée en 1842, à la limite de Saint-Etienne-du-Bois et de Legé, près de la R.N. Nantes-les Sables-d'Olonne. Elle porte l'inscription en latin "Sacerdotibus quinque facientibus sto.". L'on pense qu'il s’agit des Curés des quatre paroisses de Saint-Etienne-du-Bois, les Lucs-sur-Boulogne, Legé et Grand'Landes. Le cinquième serait un prêtre retiré à la Chênelière, l'abbé Mignen, qui habitait une maison très ancienne. Ce calvaire est la propriété de la Commune de Saint Etienne. A la suite d'une démarche de M. le chanoine Loué, en 1985, une restauration importante fut prise en charge par M. Dupuy, du château du Roc à Legé, propriétaire du champ voisin. Coût, 3484,35 f. Il restait à remplacer dans la niche du calvaire la statue de la Vierge disparue. Ce fut le but principal de la cérémonie du dimanche 21 septembre 1986, présidée par Mgr Morilleau, ancien évêque de la Rochelle, originaire de Legé, qui était assisté du Chanoine Loué, ancien archiprêtre de Luçon, des abbés Rambaud, curé de Saint-Etienne-du-Bois, Gaudin, curé de Legé, Gibaud et Chantreau, professeurs à l'Université catholique d'Angers, Boursin, aumônier à Legé. Une nombreuse assistance, venue tant de Legé que de Saint-Étienne-du-Bois, avec des représentants des municipallés, assistait à cette cérémonie, au cours de laquelle Mgr Morilleau bénit la statue de la Vierge et le calvaire restauré que toute l'assistance vint ensuite vénérer.
La Croix du Gué-Robert
Très belle croix,malheureusement sans nom ni date. Propriété de la famille Baudrier.
La Croix de Villegaie
Elevée en 1897 par Louis Relet et Marie Bourmaud, à la place d'une ancienne croix. Près de la date, on lit les initiales L.R et M.B. Actuellement propriété de Mme Morisseau.-
La Croix de la Maladrie
Croix de granit située dans un champ, face à la maison de retraite de Palluau. Propriété de Mme Frappier, de Palluau. Face à ce calvaire, se situe une autre croix en fer, près de la maison de Retraite, qui en est propriétaire. Un moment séparée de son socle, elle a été remise en état.
Aux Emérillères
Au milieu du village, on découvre une petite croix située dans un jardin et qui provient du cimetière. EÎle fut placée là en 1953.
La Croix de la Chambaudière
Croix élevée en 1867 par Jean Bossis et Marie Corneteau. Est actuellement propriété de Madame Annie Farré.
La Croix des Embardières
Cette croix a été érigée à la place d'un calvaire en bois planté en 1859 et renouvelé en 1890. La croix actuelle, en granit, date de 1913. Propriété de la famille Raymond Charrier.
Les Croix des Emerillères
L'on trouve d'abord une croix sur la butte des Emérillères avec la date de 1834, et les initiales P-E. Elle fut renversée par un cheval en 1984, et relevée aussitôt. Propriété de Mme Moinet.
Dans un pan de mur, l'on découvre une autre croix avec la date de 1894, et une petite statue dans une grotte, avec un cœur gravé. Jadis propriété de la famille Musseau. De nos jours, la propriété mise en vente, a été achetée par des Parisiens.
La Croix Rideau
La croix de Bellevue, appelée aussi croix Rideau, située à 300 m. de Bellevue, dans les landes de la Loubisse, a été élevée par Pierre Rideau et son épouse en 1894, en bordure de la R.N. Elle fut consolidée pendant le ministère de l'abbé Bitaudeau.
La Croix du Chiron
La croix du Chiron date de 1849, et est en très bon état, malgré son âge. Elle porte les initiales J.C.-E.C. Propriété de la famille Remaud.
La Croix de la Bagatelle
Sans nom, ni date, la croix de la Bagatelle, ou Vieille Croix, est la propriété de la famille Ricoulleau et est plusieurs fois centenaire. Elle s'élève à l'intersection de deux routes et fut restaurée en 1911 par la famille Charrier, du bourg.
Les Croix de la Tulevrière
Une première croix, édifiée par la famille Rideau-Peaudeau en 1922, est située avant le village. Propriété de la famille Charrier, de la Tulèvrière.
Une autre cronîx est située en bordure de route, et porte les initiales M-P. et la date de 1826. Détruite, elle a été relevée fin 1984. Propriéte de Mme Gilet-Braud.
Situées au milieu des champs, dans le quartier de la Tulèviière, deux autres croix, dites Croix Mériau (1787), et Croix Texier (1843), n'existent plus maintenan, n'ayant point été restaurées.
La Croix de la Loubisse
Très belle croix située sur la route de Nantes,portant l'inscription "La Loubisse". Aurait remplacé une croix de bois élevée en 1874 par Baptiste Mouilla. Propriété de la famille Vrignon, de la Loubisse.
La Croix des Fougères
Croix élevée en 1884 par Mme Vve Morandeau, sur le bord de la route venant de la Savarière. Tombée, cette croix fut restaurée par la famille Loirat-Guittet en 1985. Sur le socle, une inscription mentionne : "A la mémoire de Jean Morandeau et de Rose Favrou, son épouse - Mission 1884". Propriété de la famille Loirat-Guittet, de Saint-Denis-la-Chevasse.
La Croix des Cinq rouleaux
La croix de la Rivière, dite croix des Cinq rouleaux, car édifiée avec cinq rouleaux de granit, est le calvaire de la Mission de 1921, élevé au carrefour des routes de la Rochequairie à l'Yvernogère et de la Rivière, par M. le curé Greffard, sur le terrain de la famille Fort, de Rochequairie. Actuellement propriété de la famille Brisson-Fort, héritiers de la Famille Fort.
La Croix Brunet
Ce calvaire en ciment ne porte ni nom, ni date. Il fut élevé au départ de la route de la Rivière par la famille Brunet, du bourg.au retour de Mission de 1924. Lors du remembrement, cette croix fut attribuée à la famille Brisson.
La Croix du Pissot
La croix du Pissot (ou de Bel-air) est située sur la route du Pissot et fut élevée en 1919 par la famille Guilbaud-Foucaud, habitant jadis le Pissot. Actuellement propriété de la famille Gilles Martineau.
La Croix de la Savarière
Cette croix de granit a été élevée à la mémoire de la famille Poingt-Volard, en 1891, à la place d'une ancienne croix. Actuelleraent propriété de la famille Dupont.
La Croix de la Vieille Roche
Elle se situe au carrefour des routes de Legé et du Pâtis, et porte les initiales M-C et M-G. et la date de 1823. Elle est la propriété de Mme Pierre Thomas, du Pâtis.
La Croix de l'Yvernogère
Propriété de M. Paul Grolier, cette croix se situe en bordure de route. Elle fut élevée en 1896 par la famille Landais-Musseau à la place d'une ancienne croix.
Les Croix de Rochequairie
Une première croix de granit est située à l'entrée du château et fu élevée par la famille Chabot-Dodin, comme le porte une inscription gravée dans la pierre, à la mémoire de leur fils tué au Tonkin (1897). Propriété de la famille Chabot.
L'autre croix se situe dans le village et fut élevée par la famille Fort vers 1881 ou 1891. Elle est la propriété de la famille Brisson-Guillet, héritière de la famille Fort.
La Croix de la Thibaudière
Cette croix porte la date de 1877 et l'inscription Pierre Mollé et Marie Praud (ou Marie Naud). Elle fut restaurée en 1911 et à nouveau plus récemment par la famille Fétiveau. En très bon état, elle est ornée d'arbustes.
L'unique statue de la Vierge
Unique statue édifiée sur la paroisse par la famille Bossis, dans un petit enclos, non loin de la Boulogne, cette statue de Notre-Dame de Lourdes est renfermée dans une niche délabrée et en bien mauvais état. Des plaques apposées sur le socle portent de nombreuses invocations à la Vierge. L'ensemble mériterait un meilleur sort et une rénovation totale.
Le Calvaire des Religieuses
Le 7 avril 1874 fut béni un petit calvaire dans le jardin des Religieuses. Cette croix fut donnée par les Enfants de Marie de la paroisse, à la suite d'une retraite. La bénédiction en fut faite par l'abbé Gabriel Gourraud, supérieur des Sœurs de Chavagnes, vicaire général du diocèse. Cette croix était en bois.
Ce même jour eut lieu une autre bénédiction, celle de la Croix en granit, au village de la Grande-Villeneuve, érigée aux frais de la famille Charrier.
Quelques semaines plus tard, le 28 juin 1874, avait lieu au village de la Loubisse, la bénédiction d'un joli calvaire en bois fleurdelisé, élevé par M. Baptiste Mouilla, chrétien au cœur dévoué. La bénédiction fut faite par l'abbé Goubant, curé de la paroisse, assisté de ses deux vicaires, les abbés Defois et Goulpeau.
les Chapelles édifiées dans la paroisse de saint-Etienne-du-Bois
La Chapelle de la Violière
Une chapelle dédiée à la Vierge s'élevait jadis à la Violière. Un jour, au plus fort de la Terreur, un certain Alexandre Drouet, habitant la commune depuis 1790, accompagné probablement de Bleus, après avoir incendié l'église, s'attaqua à cette chapelle. Il n'en resta que quelques pans de muraille, qui furent abattus en 1841, et dont les pierres servirent à la construction du mur du nouveau cimetière. Longtemps après la destruction de la chapelle, les fidèles venaient encore prier sur les ruines, et cette coutume se conserva longtemps. Si bien que l'assemblée qui se tenait à Saint-Etienne le dimanche qui suit le 8 septembre, ne fut que la continuation du pèlerinage d'autrefois. En 1847, à l'emplacement de la chapelle, on érigea un calvaire appelé Croix de Mission, souvenir de la Mission prêchée jusqu'au 28 janvier 1847.
La Chapelle des Embardières
Au village des Embardières, il y avait autrefois une chapelle qui aurait été construite avant la Révolution et aurait servi d'église paroissiale de 1795 à 1802. C'est là que l'abbé Thouret aurait exercé son ministère pendant la Révolution. Voici qu'elle serait son histoire : des personnes avaient bâti sans autorisation une maison dans un endroit propriété du village. Des gens mécontents adressèrent des réclamations aux personnes qui l'avaient construite et les obligèrent, sous Menace de procès, à verser 50 écus, qui furent donc versé. Mais que faire de ces 50 écus, qui devaient régulièrement être partagés entre tou les habitants du village ? D'un commun accord, il fut décidé de les donner à un maçon pour bâtir une chapelle. Ce qui fut fait. Les habitants exprimèrent le désir de l'orner pour qu'on put y célébrer la messe. L'abbé Bouanchaud, curé, dit qu'il fallait au moins 300 francs pour l'achat de l'autel et des vases sacrés et ornements. On renonça donc au projet. Le lieu fut ensuite, plus tard, mis en vente, et la chapelle devint la propriété d'un particulier qui la transforma en maison d'habitation. A son arrivée dans la paroisse, 1'abbé Goubant voulut relever cette chapelle, et dans ce but organisa une souscription dans le village des Embardières. Mais la souscription fut insignifiante et le Curé consacra l'argent à l'érection du calvaire, qui fut béni au milieu d'une grande affluence de fidèles.
La Chapelle de Rochequairie
Madame la Marquise de Rochequairie eut la pensée d'avoir, dans son vieux manoir, à Rochequairie, une chapelle, et dans ce but, fit adresser en 1837, une demande à l'évêque de Luçon,appuyée par le curé de la paroisse. La requête reçut bon accueil de la part de l'évêque, qui donna l’autorisation en date du 10 juillet 1837. Le local choisi pour cette chapelle fut une chambre du château, car l'ancienne chapelle n'existait plus depuis fort longtemps.
La Chapelle de la Tulévrière
C’est au village de la Tulévrière que vécut l'abbé Ténèbre pendant la triste époque de la Révolution, et qu'il célébrait la messe, jusqu'au moment où l'on décida de construire une chapelle. On se réunissait alors au pied de la croix du village pour prier et célébrer la messe. Au bout de quelque temps, voyant qu' il n'était point découvert et que le village n'était point inquiété, l’abbé Ténèbre s'enhardit jusqu'à proposer aux habitants de construite une petite chapelle. Hommes, femmes et enfants se mirent à l’œuvre et la petite chapelle fut vite élevée et couverte. L'abbé Brumeau de Beauregard, vicaire général de-Luçon et qui devint plus tard évêque d’Orléans, vint bénir la chapelle sous le vocable de Marie protectrice des Martyrs du Bas-Poitou. L'abbé Brumeau était à l'époque caché dans la paroisse de Beaufou. Par la suite, cette chapelle fut rebâtie par les habitants plus grande, plus belle et plus solide.
Grâce à l'abbé Bouanchaud, la chapelle de la Tulévrière fut autorisée par Mgr Soyer le 25 janvier 1822, qui le nomma chanoine honoraire en 1824. Par la suite, l'abbé Bouanchaud se vit dans l'obligation de faire reconstruire la chapelle en entier. Bâtie, en effet, en 1794, rebâtie en 1836,elle était trop, étroite .A l'occasion de la bénédiction de la chapelle, l'abbé Bouanchaud fit don d'un calice sur le pied duquel il fit graver l'inscription suivante : "Le 19 mai 1836, j'ai été donné par M. P. Bouanchaud, desservant de Saint-Etienne, à la chapelle de la Tulévrière. Si je lui deviens inutile, je retournerai à l’église de la paroisse".
Mgr Baillès, évêque de Luçon, visita la chapelle en 1848 et y érigea un Chemin de croix en octobre 1850. De même, le 25 octobre l875, Mgr Lecoq, évêque de Luçon, après la cérémonie de confirmation à 90 enfants, fit visite à la chapelle de la Tulévrière. L'abbé Gourant, alors curé, trouvait cette chapelle trop petite et trop humide. Il la fit agrandir en l'allongeant de toute la partie qui forme aujourd’hui le sanctuaire, y fit ajouter trois nouvelles fenêtres et placer trois jolies verrières. Mgr Lecoq bénit le monument en partie restauré. A cette occasion ce fut un véritable pèlerinage qui se déroula à la Tulévrière. Toutes les paroisses voisines y vinrent en procession au chant des cantiques. Une messe y fût célébrée et la fête se termina car la bénédiction du Saint Sacrement.
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