la Morinière
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p a g e e n c o u r s d e r é a l i s a t i o n
(sans date d'échéance prévue)
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On ignore les origines de "la Morinière", village qui existait déjà au XVIIIe siècle et auparavant. En 1836, elle était constituée d’une métairie de 28 hectares, exploitée par Jean Gréaud et Jeanne Bulteau, et appartenant à Jacques Arnaud, médecin dans le bourg du Poiré. La plupart des parcelles de cette métairie, étaient groupées, d’une taille moyenne de 1 ha, et dont certaines bordaient alors la croisée de "la Croix Bouet" bien connue pour son inquiétante réputation, ou encore "le Gui nère" (le gué noir) qui a laissé plus tard la place au pont de "Sainte-Anne". Par sa taille et son parcellaire elle contrastait avec les exploitations plus petites, aux parcelles de taille réduite et dispersées "Montorgueil"1. Par contre, elle était comparable à celles de "la Proutière" voisine, où était née Jeanne Bulteau en 1781 et où le père de celle-ci avait été tué en février 1794 par les troupes envoyées par le gouvernement de l’époque pour "pacifier" la région2.
"La Morinière", avec ses terres de 1836, sur une vue aérienne vers 1950 (environ 1.70 x 1.45 km)
sur le plan cadastral de 1836 (nord à droite), vers 1760 sur la carte de Cassini ;
et, avoisinant "la Vie", la pièce d’eau appelée "le Gazon" en mars 1981 (photo Michel Rambaud).
A partir de 1841, on voit une seconde famille d’agriculteurs à "la Morinière" faisant passer sa population 20 habitants.
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Notes, sources et références...
(sauf mentions contraires, illustrations et texte sont dus à M. Mignet)
1 Sur les plans cadastraux du début du XIXe siècle, et sur les vues aériennes des années 1950, des villages sont au milieu de petites parcelles tandis que d’autres sont entourés de parcelles de plus grande taille. Les premiers étant constitués de petites exploitations (parfois dites "borderies") en faire-valoir direct et aux parcelles dispersées, par opposition aux seconds constitués d'exploitations plus grandes (dites "métairies"), aux terres groupées, et faisant partie ou étant l’héritage de grandes propriétés bourgeoises ou nobiliaires.
2 Cf l’acte de notoriété établi en date du 9 février 1805 par la justice de paix du Poiré, "signé en expédition Tireau avocat premier suppléant et Ordonneau greffier, et homologué par le tribunal de première instance séant à Montaigu, le douze du présent mois, signé en expédition Auvynet président du dit tribunal et Morellet greffier"", et invoqué le 14 février 1805 dans l’acte de mariage de Jean Gréaud avec Jeanne Bulteau.
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