le Chêne vert
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p a g e e n c o u r s d e r é a l i s a t i o n
(sans date d'échéance prévue)
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"Le quartier du Chêne vert" n’apparaît sur les recensements du Poiré qu’à partir du milieu du XIXe siècle, où ce nom supplante celui du "Bourdaisy" utilisé jusqu’alors. Il est situé à la sortie du centre-bourg du Poiré, le long de la route partant vers les Lucs (et Beaufou), et il tient son nom de celui d’une parcelle voisine. En 1901 il s’est vu limiter par la création de la voie ferrée reliant la Roche-sur-Yon à Legé, et qui fonctionnera jusqu’en 1939.
"Le quartier du Chêne vert" autour de 1950 et en 2022 (environ 460 x 460 m).
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Le cimetière du "Chêne vert"
En 1840, le cimetière du Poiré qui était jusque là situé sur l’actuelle "place du marché" fut déménagé dans une parcelle le long de la route des Lucs. En 1853, l’abbé Pierre Garnier, curé du Poiré de 1820 à 1864, décrivait ce nouveau cimetière...
"Il y a, au milieu du cimetière, une belle et antique croix de pierre, en forme de colonne, croix de l'ancien cimetière, transférée en 1840, élevée sur un large marchepied de granit. Sur la surface du piédestal, c'est-à-dire, au pied de la colonne, est une niche de forme gothique contenant une statue de Notre-Dame de Pitié, qui était jadis au-dessus de la porte de l'ancien cimetière.
On y va en procession le dimanche des Rameaux, le jour de la Toussaint, après les vêpres des morts, et le lendemain, jour de la Commémoraison des Fidèles trépassés, après l'office.
Le 4e dimanche de l'Avent, mil huit cent trente-neuf [22 décembre], on fit, après les vêpres, la bénédiction solennelle du nouveau cimetière. Plus des deux tiers des habitants de la paroisse y assistaient. On commença d'y inhumer au premier janvier mil huit cent quarante. C'est à cette même époque que commença l'interdiction de l'ancien cimetière qui existait au milieu du bourg. D'après, je ne dirai pas la loi, mais la jurisprudence actuelle, il ne sera pas permis de faire enterrer aucune famille dans ce dernier avant l'année 1849 révolue."1
Ce cimetière
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Notes, sources et références…
(sauf mentions contraires, illustrations et texte sont dus à M . Mignet)
1 Réponse aux articles 47 et 80 de la Circulaire de Mgr Baillès, datée de Chantonnay le 29 mai 1853, collectant des renseignements concernant les patrons, les titulaires, les fêtes locales, etc. pour chacune des paroisses de son diocèse de Luçon.
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