1337-1359 - Jeanne de Belleville, dame de Montaigu
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- 1000-1150 : les incertains premiers seigneurs de Montaigu
• 1174-1241 : Maurice II de Montaigu, Marguerite, et les origines de la "maison hospitalière"
- XIIe-XIIIe siècles : Montaigu entre les Plantagenets et les Capétiens
• 1337-1359 : Jeanne de Belleville, "dame de Montaigu", veuve justicière et héroïne de romans
(cf. ci-dessous)
• 1361-1372 : Jean 1er Harpedanne, un anglo-aquitain seigneur de Montaigu
• 1372-1434 : Jean II Harpedanne, un seigneur de Montaigu pro-Valois
- 1411 : Montaigu en révolte contre son seigneur
• 1434-1462 : les ambitions de Jean III Harpedanne, seigneur de Montaigu
- 1447 : Nicolas Queyré, sénéchal de Montaigu, en procès contre Jean III Harpedanne
L'insertion de ces différentes parties ne se fera que progressivement. En cas d’utilisation de ces pages, y compris d’extraits, il va de soi qu'on en citera l’origine, l’auteur, et la date à laquelle elles ont été consultées. Enfin, toute remarque sur ce qu'elles contiennent (ou ne contiennent pas), sera la bienvenue (cf. "Contact").
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- 1337-1359 : Jeanne de Belleville, "dame de Montaigu", veuve justicière et héroïne de romans -
De 1337 à 1359, Montaigu eut pour seigneur Jeanne de Belleville (v.1399-1359), tout au moins théoriquement, car à l’exception des premières années de sa vie, cette "dame de Montaigu" n’y séjourna probablement pas souvent. Cependant, de tous les titulaires de la seigneurie, elle est celui dont le nom a laissé le plus de traces dans l’histoire, et dont la vie mouvementée a été la plus souvent reprise dans la littérature.
Jeanne de Belleville était l’arrière-petite-fille d’Agnès Guarat, dame de Belleville et de Brient II de Commequiers (et de Montaigu après qu’il en eut hérité en 1241 de sa sœur Marguerite de Montaigu, décédée sans laisser d’enfants). A la fin du XIIIe siècle, leur petit-fils, Maurice IV de Montaigu (et de Belleville) eut d’un premier mariage avec Sibille de Châteaubriant, un fils qui lui succèdera sous le nom de Maurice V mais qui ne laissera pas d’héritiers. D’un second mariage avec Létice de Parthenay, il eut une fille, Jeanne, qui fut dotée de la seigneurie de Belleville dont le nom fut ajouté au sien, et qui, en 1337 à la mort de son demi-frère, hérita entre autres biens de l’importante seigneurie de Montaigu1. Pour l’histoire, ce sera "JEANNE de BELLEVILLE, dame de MONTAIGU".
Généalogie simplifiée des seigneurs de Montaigu,
ascendants et descendants de Jeanne de Belleville, "dame de Montaigu" ;
avec le blason des Montaigu / Belleville (gironné de gueules et de vair de douze pièces),
et celui des Clisson (de gueules au lion couronné d’or).
Née autour de 1300, Jeanne de Belleville fut mariée vers 1312 à Geoffroy VIII de Châteaubriant. Devenue veuve vers 1328, elle épousa en secondes noces, probablement en 1330, Olivier IV de Clisson (v.1300-1343) veuf depuis la fin de l’année précédente. Des différents enfants qu’elle aura de ce second mariage, seuls Olivier de Clisson (1336-1407) et Jeanne de Clisson (1340-1389) lui survivront.
Jeanne de Belleville et Olivier IV de Clisson dans la guerre de Succession de Bretagne
Montaigu n’aura pas une place importante dans les vies de Jeanne de Belleville et d’Olivier IV de Clisson qui s’inscrivent principalement dans la guerre de Succession de de Bretagne, opposant de 1341 à 1364 les partisans de Jean de Montfort à ceux de Charles de Blois, et secondairement dans la guerre de Cent Ans (1337-1453).
En 1341, la mort du duc Jean III de Bretagne entraîna une guerre de succession. Le choix était entre Charles de Blois († 1364), époux de Jeanne de Penthièvre, nièce germaine du duc défunt, et Jean de Montfort († 1345), demi-frère consanguin du même duc (cf. schéma ci-dessous). Devait-on adopter une succession uniquement par les hommes, règle exhumée opportunément en 1314 pour eux par les rois de la France voisine, où reconnaître un droit de succession aux femmes ? Olivier IV de Clisson soutint Charles de Blois (soutenu aussi par le roi de France Philippe VI de Valois) tandis qu’Amaury de Clisson, son cadet, prit le parti de Jean de Montfort (soutenu par le duc de Guyenne et roi d’Angleterre Edouard III, depuis 1337 en conflit avec Philippe VI pour des motifs, aussi, dynastiques).
Les descendants d’Arthur II et la succession de Jean III de Bretagne :
les droits respectifs des maisons de Penthièvre et de Montfort.
Fin 1342, Olivier IV de Clisson fut fait prisonnier par les montfortistes devant Vannes, emmené en Angleterre, mais il obtint bientôt sa libération contre celle du comte de Stanfort. Poussé par des conseillers qui y avaient des intérêts, Philippe VI trouva que cet échange avait été trop facile, et estima qu’Olivier IV de Clisson avait pu changer de camp. Mettant à profit la trêve de Malestroit (janvier 1343) et prétextant d’un tournoi, il l’invita à venir à Paris où, traitreusement, il le fit arrêter. L’ayant fait décapiter sans jugement le 2 août 1343 avec plusieurs autres seigneurs bretons, il fit envoyer sa tête à Nantes pour qu’elle fût plantée sur une lance à une des portes de la ville. Une exécution rapportée par Jean Froissart, qui la condamne, et ci-après par les "Grandes Chroniques de France", qui, elles, sont une émanation du roi de France2 :
"[…] Assez tost après, fu amené du Temple, là où il tenait prison en Chastellet, la teste toute nue et sans chaperon, et puis fu sentence donnée contre luy, et fu mis hors du Chastellet ; et d’ilecques, si comme l’en dit, fu trainé tout vif jusques en Champiaux [halles de Paris], et depuis fu monté ou monta en un grant et haut eschafaut, là où il povait estre veu de tous, et là ot la teste copée. Duquel le corps fu trainé jusques au gibet [de Montfaucon] et puis fu pendu par les esselles, au plus haut lieu du gibet, et son chef, du commandement du roy, en espoentement des autres, si fu porté en la cité de Nantes à laquelle il avait fait moult de maux et s’estait efforcié de la traïr, si comme l’en disait. Sa femme qui estait appellée dame de Belleville, tant comme coupable des devant dites traïsons, fu semoncée en parlement, laquelle n’osa comparoir ; pour ce, fu elle condampnée par jugement et bannie."
Miniature attribuée à Loyset Liédet, enlumineur flamand (v.1420-v.1483)
dans les "Chroniques du sire Jehan Froissart"
(BnF, département des manuscrits, ms français 2643, f°126r) :
"Comment le roy de France fist décapiter le sire de Cliçon
et plusieurs aultres chevaliers de Bretaigne et de Normandie"
Jeanne de Belleville, veuve justicière
Jeanne de Belleville jura de venger son mari, alors que Philippe VI faisait saisir tous leurs biens. Des chevaliers bretons la soutinrent lorsqu’elle prit les armes contre lui, sur terre et sur mer. Elle commença par s’emparer du château de Touffou, proche de Clisson, et suivant les méthodes qu’utilisait le roi, y fit massacrer la garnison. Puis se ralliant effectivement aux partisans de Jean de Montfort, elle attaqua les châteaux des ceux de Charles de Blois qui était soutenu par son oncle Philippe VI. Bannie, poursuivie sur terre, elle se procura plusieurs bateaux et continua le combat sur mer, présentée par les uns comme une pirate sanguinaire et étant pour les autres une courageuse veuve justicière.
Suite à un arraisonnement par des vaisseaux du roi de France, ou suite à un naufrage, elle et ses deux fils se retrouvèrent pendant cinq jours dans une barque en perdition. Le plus jeune, Guillaume, y mourut d’épuisement. Ayant fini par s’échouer près de Morlaix, elle fut secourue par des montfortistes. Elle fut transportée à Hennebont, place forte défendue par la comtesse de Montfort, Jean de Montfort ayant été capturé (toujours traitreusement) et emprisonné par le roi de France en décembre 1341. Puis elle se réfugia en Angleterre où elle fut accueillie par Edouard III. C’est là que ses enfants Olivier, Jeanne et Isabelle reçurent leur éducation. Vers 1349, elle se remariera avec Gautier (Walter) de Bentley, chevalier anglais qui s’illustrera aux côtés des monfortistes et du futur duc Jean IV de Bretagne dans de nombreux combats, tel celui de Mauron le 14 août 1352.
Les enfants de Jeanne de Belleville retrouvent ses biens, dont la seigneurie de Montaigu
Ce ne sera qu’après la mort de Jeanne de Belleville en 1359 que ses enfants retrouveront les biens qui leur avaient été confisqués au temps du bannissement de leurs père et mère. Depuis 1337, pour des contestations de succession au trône de France, Philippes VI de Valois était en guerre contre Edouard III, à la fois roi d’Angleterre et, en tant que descendant des Plantagenets, duc d’Aquitaine. Ce sera grâce aux défaites des Valois à Crécy en 1346 et à Poitiers en 1356, puis surtout au traité de Brétigny (1360) suivant cette dernière, et à la défaite et la mort de Charles de Blois à Auray en 1364, que cette restitution put avoir lieu. Ce qui a fait dire, à tort, que Montaigu connut alors une occupation anglaise3.
Elle laissait un fils, Olivier († 1407), qui sera connu sous le nom de "connétable Olivier de Clisson" après qu’il se fut rallié aux Valois, et une fille, Jeanne de Clisson († av.1372). Suite à un partage familial cette dernière reçut, entre autres possessions, les seigneuries de Montaigu et de Belleville ; vers 1361, elle épousa Jean Ier Harpedane qui, originaire du nord de Londres, restera toute sa vie un des plus fidèles et actifs soutiens d’Edouard III puis de Richard II, descendants et héritiers des anciens ducs d’Aquitaine et rois d’Angleterre, que ce soit sur les champs de batailles ou bien comme gouverneur ou sénéchal dans leurs possessions en Poitou, Saintonge et Guyenne.
Le souvenir de Jeanne de Belleville, "dame de Montaigu", au début du XXIe siècle
Les documents historiques permettant de connaître Jeanne de Belleville sont rares. Ils sont constitués essentiellement par les chroniques de son époque. Par contre, sa vie si exceptionnellement aventureuse a beaucoup attiré érudits et écrivains. Ceux-ci se sont le plus souvent laissé séduire et emporter par leur héroïne et les biographies qu’ils ont laissées d’elle ont presque toujours versé dans le roman, voire dans la légende. Les dates y sont souvent sujettes à caution, les généalogies y sont d’une fiabilité incertaine, et surtout, leur vision de l’histoire présente la France d’alors comme devant nécessairement devenir la France d’aujourd’hui – une vision étroitement calquée sur l’histoire française officielle qui présente comme étant une opposition entre deux nations, des conflits avant tout dynastiques. Ainsi que le montrent les sources de son époque, les qualifications de "traîtres" ou de "héros" qui découlent de cette interprétation sont à classer dans les anachronismes.
Ces défauts se retrouvent dans les ouvrages à prétentions historiques plus ou moins justifiées tels que l’Histoire d'Olivier de Clisson, connétable de France d’Armand-Désiré La Fontenelle de Vaudoré en 1825, ou le Jeanne de Belleville, écrit en vers par Emile Péhant, en 1868, ou encore dans les romans et ouvrages plus récents, comme ceux de Denise Paget (La Tigresse Bretonne, 2001), d’Élie Durel (Jeanne de Belleville, corsaire par amour, 2010), ou de Laure Buisson (Pour ce qu’il me plaist - Jeanne de Belleville, la première femme pirate, 2017)…
Curieusement, le "Jeanne de Belleville" d’Emile Péhant a eu une abondante postérité outre-Atlantique où ses éditions, rééditions et adaptations ne se comptent plus.
Parmi bien d’autres, quelques-uns des romans ou récits historiques récents racontant
la vie de Jeanne de Belleville, qui fut aussi "dame de Montaigu",
et quelques-unes des multiples éditions nord-américaines, en anglais,
du livre qu’Emile Péhant lui a consacré en 1868.
Le nom de Jeanne de Belleville est aussi attaché au "Bréviaire de Belleville", c’est-à-dire un livre de prières qui suivent le rythme de l’année liturgique. Ce manuscrit en latin et en français est en deux volumes constitués de 446 et de 430 folios, et qui sont datés de 1323-13264. Il est très connu pour ses enluminures réalisées par Jean Pucelle († 1334) et les enlumineurs de son atelier à Paris (BnF, ms latin 10483-10484). Jeanne de Belleville l’aurait reçu en cadeau pour ses noces avec Olivier IV de Clisson, en 1328.
Tous leurs biens ayant été confisqués en 1443 lors de la condamnation dont ils furent victimes, on retrouve le "Bréviaire de Belleville" quelque trente-cinq ans plus tard, en 1379-1380, dans l’inventaire que le roi Charles V fit faire de son "mobilier"5, qui en donne une description…
"Ung très beau Bréviaire très parfait, bien escript, très noblement enluminé et très richement ystorié. Lequel est en deux volumes, et est à l’usaige des Frères Prescheurs, et est appellé le Bréviaire de Belleville ; et se commance le second fueillet du premier volume et scitote, et du second volume justice, et en sont le fueillez par dehors ystoriez à ymages. Et sont les fermouers d'argent doré, esmaillez des armes de Belleville. Et sont en deux estuiz de cuir bouilly, ferrez."
Ses fermoirs "esmaillez des armes de Belleville" ont aujourd’hui disparu.
"la Résurrection : Christ sortant du tombeau"
Bréviaire de Belleville, tome 1, folio 375v
(BnF, ms latin 10483).
Quant à la ville dont Jeanne de Belleville a pris le nom, et où elle n’a sans doute que très peu séjourné, elle est devenue en 2016 "Bellevigny". Modification de nom qui y réduit son souvenir, déjà ténu, à peu chose. Cependant, sur son plan cadastral de 1837, le dessin des parcelles permet de retrouver le tracé de son enceinte médiévale, avec ses douves qui pour une petite partie étaient encore en eau, et l’emplacement du château. D’importance très réduite, le Belleville d’alors couvrait une surface cinq à six fois moins étendue que celle du Montaigu de la même période. Et si en 2018, le château et l’enceinte de la ville de Montaigu présentent encore des parties existant déjà au temps de Jeanne de Belleville, à Belleville le porche de l’ancienne église romane est quasiment le seul élément subsistant de cette époque. .
En 1837, le tracé des parcelles sur le plan cadastral de Belleville conservait quelques souvenirs
de ce que la "ville" avait été au temps de Jeanne de Belleville :
les emplacements de la vieille église, de l’enceinte, des douves, et du logis du Château.
Les plans de Belleville (environ 265 x 245 m) et de Montaigu (environ 625 x 537 m) à la même échelle,
permettent de comparer leurs surfaces respectives à cette époque : environ 3 et 17 ha.
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Notes, sources et références...
(sauf mentions contraires, illustrations et texte sont dus à M. Mignet)
1 Pour les sources généalogiques sur les seigneurs de Montaigu, voir : Beauchet-Filleau (Henri), Dictionnaire historique et généalogique des familles du Poitou, t. 1, 1891, p. 426-428. Les erreurs qu’il contient ont été corrigées par Gustave Mignen dans Chartes de Fondations pour l'Aumônerie-Hôpital de Montaigu (Bas-Poitou), 1904, p. 6 à 14, corrections réutilisées par Georges Laronze dans Montaigu, Ville d'histoire (IVe-XXe s.), 1958, p. 15. Voir aussi la "Notice sur Commequiers et ses seigneurs", par Georges Loquet dans la Revue du Bas Poitou, 1904, p. 337-348 ; 1905, p. 143-149 et 348-361 ; 1906, p. 152-157. Une incertitude existe quant à Maurice III de Montaigu et de Belleville, qui pourrait être non le fils, mais le petit-fils de Brient II de Commequiers, ce qui ajouterait une génération dans l’arbre généalogique.
2 Les relations évoquant la vie de Jeanne de Belleville et d’Olivier IV de Clisson se trouvent principalement dans : Grandes Chroniques de France, t.5, de Jean (II) le Bon à Charles (V) le Sage (1350/1380) ; Chronique latine de Guillaume de Nangis et ses continuations, t.2 (1317/1368) ; Chronique des quatre premiers Valois (1327/1393) ; Lescot (Richard), Chronicon, (1328/1364) ; Orgemont (Pierre d’), Chronique des règnes de Jean II et de Charles V, t.1 (1350/1364) ; Chronique normande du XIVe siècle ; Chronique du Mont-Saint-Michel, t.1 (1343/1432) ; Froissart (Jean), Chroniques : t.2 (1341/1350), t.3 (1350/1359).
Chez les très nationalistes historiens français des XIXe et XXe siècles Olivier IV de Clisson est présenté comme un traitre avéré (...à la France) dont le sort peut-être injuste était donc mérité, au mieux certains reconnaissents une accusation sans preuve et une exécution illégale. Ceci à l’exception d’ouvrages d’auteurs bretons, en particulier les plus récents, qui font généralement une présentation bien différente rejoignant celle de Froissart (1335-1404) dont les Chroniques n’étaient pas contrôlées par les rois de France.
En juin 2022, est paru Jeanne de Belleville une véritable histoire (205 p.). Minutieusement sourcée, cette étude est une biographie de Jeanne de Belleville (dame de Montaigu) ne laissant aucune place au roman. Son auteure est Astrid de Belleville, descendante à une vingtaine de générations de distance de Jeanne de Belleville.
3 Laronze (Georges), Montaigu, ville d'histoire (IVe-XXe siècle), 1958, p. 17.
4 Breviarium ad usum fratrum Predicatorum, dit Bréviaire de Belleville, vol. 1 partie hiver, vol. 2 partie été (BnF, département des manuscrits, ms latin 10483-10484)
5 Inventoire general de tous les joyaulx... tant d'or comme d'argent... du roy Charles le Quint […], 1379 (BnF, département des manuscrits, ms français 2705). Transcription par Jules Labarte, 1879, p. 338 (cote 3294).
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