Feodor DOSTOIEVSKI
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...un des deux géants du roman russe
(rappel) Il nait à Moscou en 1821 et meurt en 1881 à Saint-Pétersbourg. En 1844, les Pauvres gens sont encensés par la critique : "un nouveau Gogol nous est né !". Mais Dostoïevski est impliqué dans la conspiration de Pétrachevski, arrêté et condamné à mort. Gracié alors qu'il est devant le peloton d'exécution, il est envoyé aux travaux forcés pendant "seulement" quatre ans en Sibérie. Il en revient diminué physiquement et moralement : crises d'épilepsie, besoin de solitude et caractère farouche. Son œuvre tourmentée, hantée par la recherche de l'authenticité, est à la fois un tableau réaliste du monde et une somme universelle et prophétique de l'âme humaine. Tant dans sa vie que dans son travail d'écriture, il a été aux prises avec une profonde inquiétude métaphysique, et habité par une foi ardente dans le Christ et le peuple russe (mais surtout pas polonais !). Sa carrière n'a cessé d'osciller entre exaltation et désillusion, et ce n'est que très tardivement qu'il a été reconnu.
Voici environ 70 % des nouvelles et romans de Féodor Dostoïevski (les titres des unes et des autres peuvent varier sensiblement d'une traduction à l'autre).
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les Pauvres gens (1844), 177 p.
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le Double (1846), 222 p.
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Monsieur Prohartchine (1846), 38 p.
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Roman en neuf lettres (1847), 22 p.
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Un Printemps à Saint-Pétersbourg (1847), 52 p.
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la Logeuse (1847), 103 p.
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Un Cœur faible (1848), 68 p.
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Polzounkov / le Bouffon (1848), 23 p.
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l'Honnête voleur (1848), 26 p.
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l'Arbre de Noël et le mariage (1848), 15 p.
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la Femme d'un autre et un mari sous le lit (1848), 68 p.
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le Petit héros (1849), 49 p.
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Niétotchka Nezvanova (1849), 369 p.
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Carnet d'un inconnu (1859), 286 p.
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Humiliés et offensés (1861) 512 p.
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Souvenirs de la maison des morts (1863), 356 p.
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l'Esprit souterrain (1864), 277 p.
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Crime et châtiment (1866), 776 p.
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le Joueur (1866), 172 p.
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l'Eternel mari (1870), 196 p.
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les Possédés (1872), 904 p.
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Recueil de nouvelles / Journal de l'écrivain (1876), 145 p
- les Nuits blanches (1848), 60 p.
- le Moujik Marey, 9 p.
- Krotkaïa, 58 p.
- la Centenaire, 10 p.
- l'Arbre de Noël, 7 p. -
les Frères Karamazov (1880), 1092 p.
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les Précoces, 277 p.
Les romans de Dostoïevski ne sont pas tous faciles d'accès. Pour savoir par lequel commencer, Marguerite Souchon, spécialiste de la langue et de la littérature russes, propose de s'aider du schéma suivant...
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