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patrimoine et histoire

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Nicolas MACHIAVEL... était il machiavélique ?

MachiavelEn 1469, il nait à Florence où il meurt en 1527. Issu d'une famille noble florentine, il exerce d'importantes fonctions politiques et diplomatiques de 1498 à 1512, date à laquelle il est emprisonné puis banni. Il écrit alors l'œuvre à laquelle il est le plus souvent réduit : le Prince. Il y tente, de façon non désintéressée et en une centaine de pages, de "donner des règles de conduite à ceux qui gouvernent". Comment, pour un Prince, prendre, conserver puis stabiliser son pouvoir ? Profondément méfiant sur la nature humaine, il développe des théories politiques qui l'on fait accuser de "machiavélisme" : absence de sens moral, d'idéal et d'honnêteté, justification des moyens par la fin, éloge du cynisme et de la ruse en matière politique... Vision très réductrice de la pensée de Machiavel. 

  • le Prince (1513), 111 p. Traité de la République, 266 p. Nouvelle très plaisante de l'archidiable Belphégor (1549), 34 p.

 

Maurice MAETERLINCK, un des fondateurs d'une littérature belge

MaeterlinckNé à Gand en 1862, il meurt en 1949 à Nice. Issu d'un milieu flamingant et francophone, et après des études au célèbre collège Saint-Barbe de Gand, il s'installe à Paris en 1885. En 1890 il devient célèbre du jour au lendemain, suite à un article sur la Princesse Maleine parue confidentiellement l'année précédente. La mélancolie de ses premiers poèmes se retrouve dans ses pièces de théâtre qui se succèdent les années suivantes, et où les personnages, aux états d'âme mystérieux, sont la proie de forces obscures, malveillantes et fatales. Parallèlement, il s'intéresse aux mystères de la nature dans de rigoureuses observations de plantes et d'insectes. Il fait désormais parti des célébrités du monde artistique de l'époque, et les succès mondiaux de ses œuvres, la subtilité de sa pensée, ses engagements patriotiques durant les deux conflits mondiaux, feront de lui une figure emblèmatique de la Belgique (prix Nobel de littérature, 1911).

  • la Princesse Maleine (1889), 259 p. les Sept Princesses (1891), 64 p. Pelléas et Mélisandre (1892), 89 p. le Trésor des humbles (1896), 309 p. la Vie des abeilles (1901), 311 p. Monna Vanna (1902), 365 p. le Temple enseveli (1902), 308 p. Joyzelle (1903), 183 p. l'Intelligence des fleurs (1907), 313 p. le Double jardin (1908), 296 p. l'Oiseau bleu (1908), 273 p. le Miracle de saint Antoine (1920), 64 p.

Fernand de MAGELLAN, el que da la vuelta al mundo

Magellan("le Temps des grands navigateurs", 1519-1522)

Ce Portugais au service de l'Espagne a laissé son nom au premier tour du monde qui ait été réalisé. Cependant, parti le 20 septembre 1519 de San Lucar de Barrameda, à l'embouchure du Guadalquivir, il mourut en cours de route. Et ce fut au Basque Sébastien Elcano de conclure cet exploit sans égal en réussissant, avec dix-sept compagnons, à ramener le dernier de ses bateaux à son point de départ, le 6 septembre 1522. Mais le premier à avoir bouclé la boucle avait été en réalité le serviteur et interprète de Magellan qui, natif de Malaisie, retrouva son pays natal au cours du périple en avril 1521.
Les papiers autographes de Magellan ne nous sont jamais parvenus, seul nous reste le rapport authentique d'Antonio Pigafetta, l'un des trente-cinq survivants (au total) de cette fabuleuse expédition.
Voir aussi "Magellan ou l'exploit sans égal", extrait de l'Histoire universelle des explorations, tome 2, par Jean Amsler, 1958.

  • Premier voyage autour du monde (texte de Pigafetta en français), 415 p.
  • Primer viaje en torno del globo (texte de Pigafetta en espagnol), 203 p.

Stéphane MALLARMÉ, le maître des symbolistes

MallarmeNé à Paris en 1842, il meurt en 1898 à Valvins. Après une enfance en internat, il continue une carrière retirée de professeur d'anglais. Il est très tôt attiré par la poésie par laquelle il cherche à exprimer le "Rien qui est la vérité". Longtemps taxé d'hermétisme, il est brusquement consacré en 1883/1884 par Verlaine dans les Poètes maudits et par Huysmans dans A rebours. Il devient le maître de la génération symboliste. Mais il meurt avant d'avoir pu réaliser son "grand œuvre" dont le poème Un coup de dés jamais n'abolira le hasard était le premier mouvement. Malgré cette fin prématurée, il avait cependant fondamentalement changé la conception de la poésie moderne.

  • l'Après-midi d'un faune (1876), Poésies, 40 p. Divagations (1897), 377 p. Un coup de dés jamais n'abolira le hasard (1897), 24 p.
  • les Dieux antiques : nouvelle mythologie illustrée (1880), 32 p.

Thomas MANN : beaucoup d'admiration, beaucoup de critiques

MannNé à Lubeck en 1875, il meurt en 1955 à Zurich. Issu d'un milieu nanti et devenu bientôt orphelin, il vit à Munich, voyage en Italie, et connaît avec les Buddenbrook en 1901, un succès qui lui vaudra plus tard le Prix Nobel de Littérature (1929). Après avoir accueilli la Première Guerre avec enthousiasme, il s'oppose vigoureusement au nazisme, ce qui le conduit dès 1933 à un exil en Suisse, puis aux États-Unis (1938), pour revenir en Suisse en 1952. Dans ses œuvres, dont Mort à Venise (1912), la Montagne magique (1924), Joseph et ses frères (1933-1943)... il exprime la nostalgie d'une vie saine, robuste et active, le désir d'une réconciliation de l'art et de la vie, tout en représentant, à la fois, un pays et sa tradition, et aussi une conscience supranationale de l'Homme.
(les œuvres ci-dessous ne sont pas encore dans le domaine public en France, leur téléchargement y est donc interdit)

  • Tonio Kröger (1903), 89 p. le Petit Monsieur Friedmann, 30 p. Heure difficile, 10 p. l'Enfant prodige, 12 p. Un petit bonheur, 14 p. la Mort à Venise (1912), 91 p. la Montagne magique (1924), tome 1, 527 p. tome 2, 563 p.

MARC-AURELE, l'empereur philosophe

Marc_AureleNé à Rome en 121, il meurt de la peste en 180 à Vindobona (Vienne). Il étudie la rhétorique et la philosophie stoïcienne. Il est adopté en 138 par l'empereur Antonin dont il épouse la fille, Faustine, Il lui succède en 161. Il réforme l'administration et les finances. L'Empire étant menacé par les Parthes en Orient, et sur le Danube, il lève de nouvelles légions combat les Parthes qu'il chasse de Syrie et de l'ouest de la Mésopotamie, rejette les Germains au nord du Danube, contraint les Quades et les Marcomans (République tchèque actuelle) à la paix. A sa mort il laisse sa place à son fils Commode. Ses Pensées (écrites en grec) constituent le dernier grand témoignage sur le stoïcisme antique).

  • Pensées (176), 439 p.

Pierre (Carlet de Chamblain de) MARIVAUX

MarivauxNé en 1688 à Paris, il y meurt en 1763. Ruiné en 1720 par la banqueroute de Law, il décide de se consacrer complètement à la littérature. Il rédige plusieurs journaux, et compose une quarantaine de pièces en vingt ans. Il renouvelle la comédie en la fondant sur la passion naissante, traduite en un langage délicat plein de spontanéité, le "marivaudage", et sous les couleurs d'un optimisme qui sera de mode jusqu'à la Révolution. Il publie en outre, de 1731 à 1741, deux romans : la Vie de Marianne et le Paysan parvenu (dont seules les cinq premières parties sont de Marivaux).

  • le Père prudent (1706), 50 p. Annibal (1720), 72 p. Arlequin poli par l'amour (1720), 52 p. la Surprise de l'amour (1722), 102 p. la Double inconstance (1723), 134 p. le Dénouement imprévu (1724), 42 p. le Prince travesti (1724), 125 p. la Fausse suivante (1724), 124 p. l'Ile des esclaves (1725), 51 p. l'Héritier du village (1725), 42 p. l'Ile de la raison (1727), 118 p. la Seconde Surprise de l'amour (1727), 108 p. le Triomphe de Plutus (1728), 30 p. le Jeu de l'amour et du hasard (1730), 108 p. la Réunion des amours (1731), 32 p. les Serments indiscrets (1732), 134 p. le Triomphe de l'amour (1732), 90 p. l'École des mères (1732), 54 p. l'Heureux stratagème (1733), 77 p. la Méprise (1734), 64 p. le Petit maître corrigé (1734), 112 p. la Mère confidente (1735), 104 p. le Legs (1736), 74 p. les Fausses confidences (1737), 125 p. la Joie imprévue (1738), 66 p. les Sincères (1739), 70 p. l'Épreuve (1740), 68 p. la Dispute (1744), 56 p. le Préjugé vaincu (1746), 36 p. Colonie (1750), 26 p. Félicie (1757), 64 p. les Acteurs de bonne foi (1757), 48 p.
  • Pharsamon (1713), tome 1, 384 p. tome 2, 714 p. le Spectateur français (1721-1724), 368 p. l'Indigent philosophe (1726), 115 p. le Cabinet du philosophe (1734), 237 p. le Paysan parvenu (1735), parties 1 à 4, 336 p. parties 5 à 8, 672 p. la Vie de Marianne (1731-1741), parties 1 à 6, 472 p. parties 7 à 12, 977 p.

Clément MAROT, dans le vent de la Réforme

MarotNé à Cahors en 1496, il meurt en 1544 à Turin. Il est le fils de Jean des Mares, dit Marot, poète attitré à la petite cour d'Anne de Bretagne. Lui-même a une vie qui gravite aussi autour de la Cour royale : "valet de chambre" de François 1er puis de Marguerite de Navarre. Il est alors l'auteur des poésies de cour obéissant à la loi du genre. Il a des sympathies actives avec le courant réformé et se trouve impliqué dans l'Affaire des Placards (1534). Ses traductions des Psaumes (1536-1541) seront mises en musique par des musiciens réformés, tel Claude Goudimel. Il se sent à plusieurs reprises contraint à l'exil. Bien que la clarté de son "élégant badinage" (Boileau) contribue à épurer la langue française de son époque, celle-ci reste encore assez éloignée du français d'aujourd'hui.

  • Psaumes (1536-1541), 146 p.
  • Œuvres complètes, tome 1, 491 p. tome 2, 545 p.

Guy de MAUPASSANT, un des maîtres de la nouvelle

DumasNé en 1850, Guy de Maupassant connaît une enfance libre et heureuse en Normandie. En 1870, il assiste aux désasrees de la guerre déclarée par Napoléon III. Puis il prend un emploi de fonctionnaire à Paris. Parallèlement à une vie sportive et joyeuse, il fait son "apprentissage" littéraire sous la direction de Flaubert, ami de la famille, qui lui fait connaître Huysmans, Daudet, Zola. Boule de suif, une des nouvelles du recueil collectif les Soirées de Médan, détermine sa vocation de conteur et lui assure le succès. Vivant désormais de ses livres, il publie quelque 315 nouvelles en dix ans, évoquant la Normandie, rappelant des souvenirs de la guerre de 1870 ou dénonçant la médiocrité et le cynisme des milieux parisiens. Débordant de sensuelle vitalité, il est fêté partout et visite sur son yacht l'Angleterre, l'Italie, l'Afrique du Nord. Sa vie est progressivement assombri par des troubles nerveux et la hantise de la folie et de la mort (cf. le Horla (ouvrir - fermer) , 1' 34"). Aux hallucinations succède le délire, et il meurt en 1893 à Paris, après dix-huit mois d'internement.

  • Accès à l'œuvre complète de Maupassant (chroniques et correspondance exclues).

Herman MELVILLE, premier romancier étatsunien

MelvilleNé en 1819 à New-York, il y meurt en 1891. Il s'embarque à 23 ans sur un baleinier des mers du sud. Son expérience de "travailleur de la mer" alimentera bientôt son œuvre littéraire. Celle-ci est dominée par Moby Dick ou la Baleine Blanche racontant la poursuite forcenée d'une énorme "baleine blanche" par l'inquiétant capitaine Achab, poursuite se terminant dans une lutte apocalyptique au cours de laquelle Moby Dick finit par faire mourir le capitaine, son bateau et tout son équipage, avant de perdre elle-même la vie. Passé inaperçu lorsqu'il parut, le roman connut un très gros succès par la suite et, en 1956, fut porté à l'écran par John Huston, Grégory Peck y réalisant une extraordinaire interprétation du capitaine Achab.

  • Moby Dick (1851), 782 p.
  • Benito Cereno (1856), 101 p.

Prosper MÉRIMÉE, écrivain de la cour de Napoléon III

MerimeeNé en 1803 à Paris, il meurt à Cannes en 1870. Il est emblématique de cette bourgeoisie riche et cultivée, de tradition voltairienne, qui en 1851 se rallie sans état d'âme au régime autoritaire de Napoléon III. Après des études de droit, il s'intéresse avant tout aux activités littéraires, publiant un recueil de pièces de théâtre (Théâtre de Clara Gazul), des poésies et des recueils d'œuvres diverses. Inspecteur des Monuments historiques, il parcourt la France avec Viollet-le-Duc pour recenser les richesses archéologiques et, parfois, les faire restaurer. Il compose des nouvelles où il expoite les thèmes romantiques et exotiques : la couleur locale, les passions violentes et fatales, le fantastique... tout en devenant un assidu de la cour du Second Empire.

  • le Théâtre de Clara Gazul (1825) : les Espagnols en Danemark, 70 p. Une femme est un diable, 18 p. l'Amour africain, 10 p. Inès Mendo, 62 p. le Ciel et l'enfer, 18 p. l'Occasion, 34 p. le Carosse du Saint-Sacrement, 32 p.
  • la Jaquerie (1828), 303 p. la Famille de Carvajal (1829), 68 p.
  • la Guzla (1827), 137 p. Chronique du règne de Charles IX (1830), 260 p. la Double méprise (1833), 186 p.
  • Notes d'un voyage dans le Midi de la France (1835), 484 p. Notes d'un voyage dans l'Ouest de la France (1837), 401 p. Notes d'un voyage en Auvergne (1838), 414 p. Notes d'un voyage en Corse (1840), 236 p.
  • Colomba (1840), 150 p. la Vénus d'Ille (1837), 33 p. les Ames du purgatoire (1834), 70 p. Mateo Falcone (1829), 14 p. Vision de Charles XI (1829), 8 p. l'Enlèvement de la redoute (1829), 6 p. Tamango (1829), 24 p. la Perle de Tolède (1830), 2 p. la Partie de Tric trac (1830), 28 p. le Vase étrusque (1830), 27 p. les Mécontents (1830), 44 p.
  • les Cosaques d'autrefois (1865), 369 p.
  • Lokis (1869), 118 p. il Viccolo di Madama Lucrezia (1846), 63 p. la Chambre bleue (1866), 28 p. Djoumane, 31 p. Federigo (1829), 16 p. les Sorcières espagnoles (1830), 30 p. Carmen (1845), 106 p. Arsène Guillot, 94 p. l'Abbé Aubain, 16 p.

MeyendorffGeorges de MEYENDORFF, soldat du tzar

("Voyages en Asie centrale et au Tibet", 1820)

Né en 1794, le baron Georges Egor Kazimirovich de Meyendorff meurt en 1863 (portrait ci-contre incertain). En juin 1820, le tsar Alexandre Ier le tsar Alexandre Ier nomme un chargé d'affaire auprès du khan de Boukhara, Monsieur de Négri.. D'Orenbourg, base avancée d'où partent la plupart des missions vers l'Asie centrale, s'organise alors une expédition (une véritable petite armée) dont Meyendorff relate les péripéties dans un livre publié six ans plus tard en France et en français. (voir aussi la Revue des Deux Mondes, t.28, 1841)

  • Voyage d'Orenbourg à Boukhara (1826), 510 p.

Gustave MEYRINK, et l'inquiétante littérature fantastique

MeyrinkNé en 1868 à Vienne, il meurt à Stranberg (Bavière) en 1932. Après une enfance pleine de déplacements, il se retrouve à Prague en 1883. En 1892, après avoir hésiter à se suicider, il commence à étudier la littérature occulte (théosophie, Kabbale, sophiologie...), ce qui apparaît clairement dans ses œuvres, et à pratiquer le yoga. En 1915, son premier roman, le Golem, connaît un énorme succès qui se traduira plus tard par plusieurs adaptations cinématographiques. Il s'agit d'un roman fantastique se déroulant dans le quartier juif de Prague, où une intrigue complexe réunit des personnages aux intentions aussi obscures qu'inquiétantes... Ses romans suivants, le Visage vert, la Nuit des Walpurgis... continueront à exploiter cette même veine fantastique, voire satanique.

  • le Golem (1915), 497 p.


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