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ENCYCLOPÉDIE ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers
En 1750 Diderot, aidé de d'Alembert, décide de la création d'une encyclopédie originale (et non d'une simple traduction de la Cyclopedia de l'Anglais Chambers) qui aboutira, dans la 3e édition de 1778-1779 mise en ligne ci-après, à une publication en 36 volumes plus 11 volumes de planches. Tout au long de cette rédaction, l'autorité et la tradition sont condamnées au nom du progrès. Une des nouveautés était d'accorder une grande place aux arts mécaniques et de les illustrer par des planches très détaillées (même si, dès la parution, les techniques présentées étaient déjà dépassées dans la réalité).
Sur la réalisation de l'Encyclopédie voir, de Robert Darnton, The Business of Enlightenment, a Publishing History of the Encyclopédie, Harvard University Press, 1979.
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tome 1 (A-AKU), tome 2 (AL-AOU), tome 3 (APA-ATZ), tome 4 (AU-BEZ), tome 5 (BI-CAL), tome 6 (CAM-CHA), tome 7 (CHA-CHR), tome 8 (CHU-CON), tome 9 (CON-CRI), tome 10 (CRI-DIN), tome 11 (DIO-ELB), tome 12 (ELC-ESP), tome 13 (ESP-FER), tome 14 (FER-FOR), tome 15 (FOR-GEN), tome 16 (GEO-HAL), tome 17 (HAL-HYV), tome 18 (I-JOM), tome 19 (JON-LIE), tome 20 (LIG-MAQ), tome 21 (MAR-MNI), tome 22 (MOA-NLA), tome 23 (NOA-ORF), tome 24 (ORG-PAU), tome 25 (PAU-PIZ), tome 26 (PLA-POR), tome 27 (POS-PYX), tome 28 (Q-RET), tome 29 (RET-SAP), tome 30 (SAQ-SHU), tome 31 (SI-SUF), tome 32 (SUG-TEM), tome 33 (TEN-TRA), tome 34 (TRA-VEP), tome 35 (VEP-VOY), tome 36 (VR-ZZU).
ÉPICTÈTE, philosophe stoïcien
Né à Hiérapolis en Phrygie en 50, il meurt en 125 ou 130 à Nicopolis en Epire. Dès son enfance il est amené à Rome pour y être vendu comme esclave à un certain Epaphrodite, lui-même ancien esclave affranchi. Il réussit à être affranchi, étudie la philosophie, en particulier le stoïcisme, mais doit quitter Rome. Il fonde une école de philosophie en Epire. N'ayant laissé aucun écrit, c'est par un de ses disciple, Arrien, que nous est parvenu sa pensée. Il est l'un des philosophes majeurs de la philosophie stoïcienne. Sa maxime célèbre était : "Supporte et abstiens-toi."
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les Entretiens, 443 p.
Didier ÉRASME, "Prince des humanistes"
Né à Rotterdam entre 1466 et 1469, il meurt en 1536 à Bâle. Il acquiert au cours de ses études, en Hollande puis à Paris, un savoir encyclopédique et une maîtrise parfaite des langues anciennes (il écrira son œuvre essentiellement en latin). Il est l'animateur de la "République des lettres" qui se met en place au début du XVe siècle et, voyageur infatigable, il correspond avec les savants de toutes l'Europe. Il publie des ouvrages de piété ou sur l'éducation, établit une nouvelle traduction du Nouveau Testament, écrit des livres critiques sur les mœurs de son temps et de la société humaine en général (notamment le célèbre Éloge de la folie). Son idéal réside dans la tolérance et l'humanisme chrétien. Il s'engage dans les événements de son époque : il est conseiller de la cour de Bourgogne et, s'il rejoint Luther dans ses critiques des institutions religieuses d'alors, il s'oppose vigoureusement à son évolution théologique et à sa rupture avec l'Eglise catholique.
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l'Éloge de la folie (1511), 264 p.
ESCHYLE, fondateur de la tragédie grecque
Né à Éleusis en -525, il meurt en -456 à Gela en Sicile. Issu d'une famille aristocratique, il participe aux batailles de Marathon (-490) et de Salamine (-480). Il commence très jeune à écrire pour le théâtre, est plusieurs fois primé, voit sa réputation s'étendre à toute la Grèce et à ses colonies. Il est considéré comme le véritable fondateur de la tragédie grecque. Il y diminue l'importance du chœur et fait passer les acteurs de un à deux (Sophocle en ajoutera un troisième). Ses innovations s'étendent aux masques, aux costumes, à la mise en scène. Moraliste, il y montre que les excès de la violence sont toujours expiés par leurs auteurs. Des 97 pièces qu'il a écrites, sept sont parvenues jusqu'à nous..
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les Suppliantes (-464), 46 p. les Perses (-472), 46 p. les Sept contre Thèbes (-467), 48 p. Prométhée enchaîné, 50 p. Agamemnon (-458), 87 p. les Choéphores (-458), 54 p. les Euménides (-458), 48 p.
ÉSOPE, figure emblématique de la fable
Ayant vécu au VIe siècle (av. J-C), il aurait été Phrygien ou Thrace, boiteux, bossu et bègue, mais sa vie et sa personnalité restent légendaires. Après son affranchissement, il aurait été envoyé en Egypte, en Mésopotamie et dans l'Inde. Etant venu consulter l'oracle de Delphes au nom du roi Crésus, il fut condamné pour sacrilège à être précipité du haut de la roche Hyampée. Les Fables qu'on lui attribue, très populaires dès le Ve siècle (av. J-C) ont été reprises par toutes les littératures européennes et par la littérature arabe. Les personnages y sont généralement des animaux porteurs des principaux caractères de l'homme. Leur célébrité a été renouvelée à l'époque moderne par les Fables de La Fontaine.
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Fables (123 fables), 277 p.
EURIPIDE, troisième grand de la tragédie grecque
Né à Salamine en -480, il meurt en -406 en Macédoine. Il suit l'enseignement des philosophes, est un ami de Socrate, puis se consacre à la poésie et au théâtre. Il vit à une époque où Athènes, affaiblie par les guerres, voit ses traditions, ses lois, ses institutions, sa morale, contestées par diverses classes sociales. Euripide écrit en accord avec les aspirations de celles-ci. Il se voit accusé de scepticisme, d'irrespect envers les dieux, d'indifférence pour les mythes héroïques de la Grèce. Ses pièces sont critiquées tant pour les nouveautés de leur contenu que pour leurs innovations scéniques. Des 92 qu'il a composées, dix-huit parviendront jusqu'à nous (plus Rhésus, dont la paternité est douteuse). Elles ont été diversement accueillies de son vivant, mais elles lui vaudront une gloire posthume.
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Alceste (-438), 52 p. Médée (-431), 58 p. les Héraclides (-430), 49 p. Hippolyte (-428), 60 p. Andromaque (-426), 50 p. Hécube (-424), 52 p. les Suppliantes (-424), 52 p. Héraclès furieux (-424), 59 p. Ion (-418), 74 p. les Troyennes (-415), 52 p. Iphigénie en Tauride (-414), 66 p. Electre (-413), 56 p. Hélène (-412), 72 p. les Phéniciennes (-410), 74 p. Oreste (-408), 80 p. Iphigénie en Aulide (-405), 72 p. les Bacchantes (-405), 64 p. le Cyclope, 55 p. Rhésus, 44 p.
Paul FÉVAL, et les romans de cape et d'épée
Né en 1816 à Rennes, il meurt à Paris en 1887. Après des études de droit, il connaît divers échecs dans ses tentatives professionnelles, que ce soit comme avocat ou dans la banque et dans le commerce, et ses premiers écrits sont refusés par les éditeurs. Mais en 1843, les Mystères de Londres sont un succès. Il oriente alors sa carrière vers les romans-feuilletons. En 1857, il fait paraître ce qui sera son plus grand succès, le Bossu. En 1876, il renoue ostensiblement avec la foi catholique et remanie son œuvre en conséquence.
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le Loup blanc (1843), 336 p. le Drame de la jeunesse (1861), 372 p. le Tueur de Tigres (1853), 315 p. Annette Laïs (1863), 481 p. les Gens de la Noce, 359 p. Quatre femmes et un homme, 276 p. les Revenants, 383 p. Roger Bontemps, 454 p. les Fanfarons du Roi (1843), 358 p. les Parvenus, 389 p. la Maison de Pilate, 305 p. la Belle étoile (1876), 323 p. le Jeu de la mort, 619 p. les Amours de Paris (1845), 640 p. les Fils du diable (1846), tome 1-4, 670 p. tome 5-9, 743 p. le Poisson d'or (1863), 349 p. le Prince Coriolani, 191 p. les Bandits, 234 p. les Belles de nuit (1850), tome 1-3, 789 p. tome 4-5, 575 p. Paris, 480 p. Quittance de minuit (1846) 450 p. Valentine de Rohan (1856), 288 p. Jésuites ! (1877), 192 p. la Fabrique de mariages (1858), 643 p. le Chevalier de Keramour (1873), 390 p. Aimée (1857), 294 p. le Chevalier Ténèbre (1860), 373 p. la Ville-vampire (1874), 373 p. Gavotte, 342 p. Corentin-Quimper (1876), 377 p. Veillées de la famille, 186 p. A la plus belle, 191 p. l'Homme de fer (1856), 186 p. le Cavalier Fortune (1868), 256 p. le Mendiant noir (1847), 178 p. les Filles de Penhoël, 178 p. l'Aventurier, 191 p. Pierre Blot (1877), 191 p. la Première communion (1877), 446 p. le Coup de grâce, 194 p. Diane et Cyprienne, 188 p. Corbeille d'Histoires (1879), 191 p. Chérie ! 189 p. la Louve (1856), 225 p. les Couteaux d'or (1856), 190 p. la Fête du roi Salomon, 182 p. la Cavalière (1866), 193 p. Rollan Pied-de-fer (1842), 180 p. le Maçon de Notre-Dame, 191 p. Blanchefleur, 192 p. Frère tranquille, 411 p. Une histoire de revenants, 297 p. l'Homme sans bras, 297 p. la Fée des Grèves (1850), 156 p. la Fabrique de crimes (1866), 139 p. les Compagnons du Silence (1857), tome 1, 736 p. tome 2, 657 p. le Dernier vivant (1872) : tome 1, 502 p. tome 2, 485 p. la Reine des épées (1852), 348 p. le Vampire (1875), 397 p. Madame Gil Blas (1856), 998 p. le Bossu (1857), 981 p. les Errants de la nuit (1857), 425 p. le Roi des gueux (1859), 575 p. la Fille du juif errant, 278 p. le Capitaine fantôme (1862), 275 p.
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Contes de Bretagne (1844 : le Joli château, 123 p. Anne des isles, 58 p. la Femme blanche des marais, 150 p.), les Contes de nos pères (1845 : le Petit Gars, 66 p. le Val aux Fées, 86 p. Force et Faiblesse, 63 p. la Mort de César, 23 p. Jouvente de la Tour, 24 p. le Médecin bleu, 80 p.), Chouans et bleus (1879), 154 p. les Trois hommes rouges (1850), 52 p. Un mystère de Paris (1850), 51 p.
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les Habits noirs (1863-1875) : les Habits noirs, 1002 p. Cœur d'Acier, 841 p. la Rue de Jérusalem, 705 p. l'Arme invisible, 403 p. Maman Léo, 479 p. l'Avaleur de sabres, 752 p. les Compagnons du Trésor, 899 p. la Bande Cadet, 612 p.
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la Reine Cotillon (1966), 119 p. les Gentilshommes de la nuit, 158 p.
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les Etapes d'une conversion (1876), 270 p.
Georges FEYDEAU, et le renouvellement du vaudeville
Né à Paris en 1862, il meurt à Rueil en 1921, des suites d'une longue maladie. Très jeune, il s'intéresse plus au théâtre qu'aux études, et sa première pièce est jouée en 1882. En 1892 il devient un auteur consacré. Il renouvelle le vaudeville. Entre la farce et la comédie, ses pièces sont un perpétuel jaillissement de situations cocasses et inattendues, de péripéties tumultueuses et absurdes, où les personnages suivent leurs logiques jusqu'à leurs inconséquences. Le milieu ciblé est la petite bourgeoise de l'époque, classe moyenne d'aujourd'hui, avec les médiocrités et les ridicules de son existence. Et si la morale reste presque toujours sauvegardée, c'est visiblement avant tout par convention théâtrale.
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Amour & piano (1883), 43 p. Tailleur pour dames (1886), 116 p. les Fiancés de Loches (1888), 121 p. Un fil à la patte (1894), 246 p. la Puce à l'oreille (1904), 280 p. la Main passe (1904), 304 p. le Bourgeon (1906), 318 p. On purge bébé (1910), 116 p. Mais n'te promène donc pas toute nue (1911), 70 p.
Gustave FLAUBERT, entre romantisme et réalisme
Né en 1821 à Rouen, il meurt à proximité en 1880. Il partage l'exaltation romantique de sa génération et se passionne très tôt pour la littérature, oscillant déjà entre un réalisme caricaturale qui s'en prend à la "sottise bourgeoise", et l'exaltation sentimentale. Atteint en 1846 d'une maladie nerveuse, il se retire à Croisset près de Rouen dont à l'exception de quelques grands voyages - Italie (1845), Orient (1849-1851), Algérie et Tunisie (1858) - il ne sortira plus guère, et se consacrera plus qu'à son œuvre d'écrivain.
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Madame Bovary (1857), ( une vidéo décalée sur Emma (ouvrir - fermer) , 5' 02").
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Bouvard et Pécuchet (1881), 399 p. Dictionnaire des idées reçues (1913), 56 p.
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Trois contes (1877) : Un cœur simple, 86 p. la Légende de saint Julien l'hospitalier, 73 p. Hérodias, 173 p.
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la Tentation de saint Antoine (1874), 296 p. le Candidat (1874), 164 p. le Château des cœurs (1880), 194 p.
Théodor FONTANE, le plus réaliste des auteurs allemands
Né en 1819 à Neuruppin (Brandebourg), il meurt à Berlin en 1898. Descendant d'huguenots gascons, pharmacien, il devient journaliste après 1852, et voyage en Grande-Bretagne et en France. Correspondant de guerre, il est arrêté dans ce dernier pays comme espion en 1870. Il débute très tôt dans la carrière littéraire, mais ne connait le succès qu'avec ses romans, à partir de la fin des années 1870. Il est l'un des principaux représentants du réalisme dans la littérature allemande, et décrit dans ses œuvres les mœurs et coutumes, la vie, les sentiments des diverses classes sociales de l'Allemagne.
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Effi Briest (1895), 374 p.
Anatole FRANCE, une célébrité un peu oubliée
Né à Paris en 1844, François Anatole Thibault, dit Anatole France, meurt en 1924 à Saint-Cyr-sur-Loire. Fils d'un libraire bibliophile, il devient bibliothécaire au Sénat. Il publie des poèmes et rédige des critiques littéraires dans les journaux. Ses romans se succèdent, faisant apparaître un personnage qui lui est cher : le moraliste érudit et voltairien, ironique, considérant les hommes avec une indulgence condescendante sinon méprisante. Il se mêle aux luttes politiques, penchant vers le socialisme voire le communisme, tout en menant une vie des plus bourgeoise et en restant en dehors des partis, méfiant qu'il est vis à vis des intégrismes idéologiques qu'il voit y poindre. Malgré le prix Nobel en 1921 puis des funérailles nationales trois ans plus tard, la notoriété qu'il eut de son vivant n'est aujourd'hui qu'un souvenir.
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les Poèmes dorés (1873), 58 p. Idylles et légendes (1874), 68 p. les Noces corinthiennes (1876), 138 p.
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le Crime de Sylvestre Bonnard (1881), 324 p. le Livre de mon ami (1885), 327 p. les Sept femmes de la Barbe-bleue et autres contes merveilleux (1886), 146 p. Thaïs (1890), 291 p. le Puits de Sainte Claire (1895), 197 p. le Mannequin d'osier (1897), 350 p. l'Orme du mail (1898), 336 p. l'Isle des pingouins (1908), 425 p. le Lys rouge (1894), 410 p. les Contes de Jacques Tournebroche (1908), 130 p. les Dieux ont soif (1912), 410 p. la Révolte des anges (1914), 411 p. le Génie latin (1917), 405 p. Petit Pierre (1918), 336 p. les Matinée de la Villa Saïd (1921), 304 p. le Jardin d'Epicure (1921), 238 p. la Vie en fleur (1923), 349 p.
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