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Montaigu-en-Vendée
patrimoine et histoire

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rappel : avant toute utilisation d'extraits ou d'illustrations de ces pages, vous devez en demander l'autorisation à leur auteur.

 

Paul VALERY, poète et esprit universel

ValeryMort en 1945 à Paris, il est inhumé dans le "cimetière marin", à Sète où il était né en 1871. Alors qu'il s'était essayé à la poésie, il l'abandonne dès 1892 pour approfondir ses connaissances en mathématiques, et se passionner pour la politique, les problèmes économiques, la musique, la peinture, les sciences. Ses réflexions sur ces sujets constitueront de nombreux essais durant l'entre-deux guerres. A partir de 1917, il revient à la poésie, il touche au théâtre, et continue à tenir ses Cahiers, commencés en 1894. Il recevra des funérailles nationales.

  • la Crise de l'esprit (1919), 14 p. Monsieur Teste (1919), 74 p. Eupalinos ou l'Architecte (1921), 91 p. l'Ame et la danse (1921), 17 p. Tel quel (1926), 357 p. la Conquête de l'ubiquité (1928), 5 p. Discours sur Bergson (1941), 8 p.

Jules VALLES, le révolutionnaire

VallesNé en 1832 au Puy, il meurt à Paris en 1885. Venu à Paris pour se consacrer aux lettres, menant une vie de bohème, il y effectue divers métiers et devient le défenseur d'idées révolutionnaires. Emprisonné au début de la guerre de 1870, il est libéré le 4 septembre, et fait paraître le Cri du Peuple. Membre de la Commune et condamné à mort, il se réfugie à Londres et ne rentre en France qu'en 1883. Sa trilogie autobiographique, Jacques Vingtras, ne prétendant pas à l'objectivité mais animée d'un lyrisme révolutionnaire, l'a rendu célèbre.

  • Jacques Vingtras (1886) : l'Enfant, 488 p. le Bachelier, 534 p. l'Insurgé, 419 p.


Emile VERHAEREN et le lyrisme du monde moderne

VerhaerenNé à Saint-Amand près d'Anvers en 1855, il meurt en 1916 à Rouen, broyé par un train. Il se tourne vers le naturalisme puis vers la piété mystique. Il connaît une profonde crise spirituelle. Il fait un mariage heureux qu'il évoquera dans de nombreux poèmes. Il s'intéresse aux problèmes de la civilisation moderne et célèbre la poésie de la foule, de l'effort, des cités industrielles. Reconnu nationalement et internationalement, il est traduit dans de nombreux pays. L'invasion de la Belgique en 1914 l'indigne et lui font quitter son pacifisme pour soutenir ses compatriotes.

  • les Campagnes hallucinées (1893), 95 p. les Villes tentaculaires (1895), 112 p. les Heures claires (1896), 33 p. le Cloître (1900), 117 p. la Multiple splendeur (1906), 60 p. Philippe II (1901), 105 p. les Héros (1908), 99 p. James Ensor (1908), 137 p. les Ailes rouges de la guerre (1916), 247 p.

Paul VERLAINE et le chant des violons de l'automne

VerlaineNé à Metz en 1844, il meurt à Paris en 1896. Fonctionnaire peu assidu à l'hôtel de ville de Paris il commence tôt une carrière de poète. Ses œuvres reflètent étroitement les fluctuations de sa vie agitée et souvent misérable : première dérive vers l'alcoolisme lors de la mort de son premier et malheureux amour, rencontre avec sa future femme, aventure tumultueuse et dramatique avec Rimbaud, retour vers sa femme, conversion... De nombreux compositeurs en mettront en musique (Debussy, Fauré, Hahn, Honegger... Ferré, Brassens, Moustaki, Beaucarne), et "Chanson d'automne" sera immortalisée par le 6 juin 1944.

  • Poèmes saturniens (1866), 80 p. Fêtes galantes (1869), 33 p. la Bonne chanson (1872), 37 p. Romances sans paroles (1874), 42 p. Sagesse (1880), 102 p. Jadis et Naguère (1884), 127 p. Amour (1888), 122 p. Parallèlement (1889), 86 p. Dédicaces (1890), 132 p. Bonheur (1891), 92 p. Chansons pour elle (1891), 46 p. Liturgies intimes (1892), 50 p. Élégies (1893) 44 p. Odes en son honneur (1893), 41 p. Dans les limbes (1894), 38 p. Épigrammes (1894), 66 p. Chair (1896), 30 p. Invectives (1896), 28 p.
  • les Poètes maudits (1884), 82 p. Louise Leclercq (1886), 96 p. les Mémoires d'un veuf (1886), 141 p. les Hommes d'aujourd'hui (1889), 198 p. Mes Hôpitaux (1891), 65 p. Mes Prisons (1893), 68 p. Quinze jours en Hollande (1893), 90 p. Confessions (1895), 194 p.
  • les Uns et les autres (1891), 36 p. Voyage en France par un Français (1907), 137 p.

Jules VERNE, après la duchesse Anne, le plus prestigieux des Nantais

Verne

Né à Nantes en 1828, il meurt en 1905 à Amiens. Certains voient dans cet auteur le plus traduit au monde, ce père présumé de la science-fiction, un "révolutionnaire souterrain". Dans ses romans il a cultivé sa passion de l'inconnu et de la découverte, son désir de liberté et de libération, son aspiration vers les mondes souterrain et intersidéral, par l'intermédiaire de héros dont l'intelligence et l'énergie frôlent sans cesse la folie, ou du moins participent de l'excentrique, ou de la solitude esthétique et destructrice. Cette œuvre, souvent vue comme une hymne au progrès, est, au bout du compte, singulièrement pessimiste.

 

Accès aux quelque 87 romans ou nouvelles, et à quelques autres œuvres de Jules Verne.



Boris VIAN, écrivain et "trompinettiste" de Saint-Germain-des-Prés

Vian

Né à Villeneuve-d'Avray en 1920, il meurt en 1959 à Paris. Issu d'un milieu aisé, c'est sous le pseudonyme de Vernon Sullivan qu'il commence sa carrière de romancier, par des pastiches de "romans noirs" américains et devient une des figures de la littérature et des milieux branchés du Saint-Germain-des-Prés de l'après-guerre. Il est d'une activité débordante : ingénieur en mécanique, joueur de trompette, chef d'orchestre, directeur de collection de disques, acteur de cinéma... et il jouit dans les années 1950 et 1960 d'une grande notoriété.

  • J'irai cracher sur vos tombes (1946), 145 p. l'Automne à Pékin (1947), 369 p. l'Écume des jours (1947), 287 p. les Morts ont tous la même peau (1947), 151 p. l'Équarrissage pour tous (1947), 134 p. Et on tuera tous les affreux (1948), 194 p. Elles se rendent pas compte (1950), 150 p. l'Herbe rouge (1950), 185 p. l'Arrache-cœur (1953), 282 p.

Alfred de VIGNY, poète de la désillusion

VignyNé à Loches en 1797, il meurt à Paris en 1863. Elevé dans le culte des armes et de l'honneur, il rêve de gloire, mais est rapidement déçu par la vie de garnison. Il se tourne vers la poésie et le roman, et fréquente les milieux littéraires. Ses œuvres, qui connaissent d'abord le succès, s'inscrivent dans les déceptions et désillusions que lui apportent la vie et les hommes. Il proclame cependant son optimisme humaniste. La révolution de 1848 l'enthousiasme et le fait sortir de sa retraite charentaise, mais se ambitions politiques ne se réaliseront pas et, rallié à Napoléon III, il finira sa vie dans un semi-oubli.

  • Cinq-Mars (1826), 494 p. Shylock (1828), 80 p. la Maréchale d'Ancre (1830), 182 p. Stello (1832), 347 p. Chatterton (1835), 133 p. Quitte pour la peur (1833), 52 p. Servitudes et grandeurs militaires (1835), 355 p. Poèmes antiques et modernes (1837), 420 p. les Destinées (1864), 80 p.

Auguste VILLIERS de l'ISLE-ADAM, précurseur du symbolisme

VilliersNé à Saint-Brieuc en 1838, il meurt en 1889 à Paris. Descendant d'une famille ancienne et illustre, il est habité du dégout des mœurs contemporaines, comme du "clinquant intellectuel de la science". Il ambitionne de donner "une série d'œuvres où le rêve se baserait sur la logique". L'influence qu'il subit d'Hegel le confirme dans son idéalisme mystique. Ses premiers ouvrages restent ignorés du public mais, sans lui apporter la gloire et la fortune qu'il attendait, ses dernières œuvres sont plus remarquées et annoncent les symbolistes

  • Isis (1862), 265 p. Contes cruels (1883), 350 p. l'Eve future (1886), 375 p. l'Amour suprême (1886), 157 p. Tribulat Bonhomet (1887), 284 p. Nouveaux contes cruels (1888), 130 p. Histoires insolites (1888), 311 p. Chez les passants (1890), 297 p. Propos d'Au-delà (1893), 148 p.
  • Elen (1865), 170 p. la Révolte (1870), 61 p. le Nouveau Monde (1875), 201 p. Axel (1890), 300 p. l'Evasion (1890), 24 p.
  • Premières poésies (1859), 222 p.

François VILLON, un poète mauvais garçon

VillonFrançois de Montcorbier nait à Paris en 1431, il meurt après 1463 on ne sait où. Adopté par Guillaume Villon qui lui donnera son nom, il mène une vie d'écolier indiscipliné et est soupçonné d'être membre de la bande des "coquillards", dans le jargon desquels il écrit quelques ballades. Il mène une vie d'expédients et de rapines, est impliqué dans des affaires de meurtres, connaît la prison, échappe de peu à la potence, puis disparaît. "Premier poète à la moderne", maître du langage et grand rhétoriqueur, il oppose aspirations sensuelles et pessimisme poignant, foi religieuse profonde et immoralisme (cf. la Ballade des dames du temps jadis (ouvrir - fermer) , 2' 10", ou la Ballade des pendus).

  • le Petit Testament (1456), 13 p. le Grand Testament (1462), 74 p. Ballades en jargon (1489) 12 p. Poésies diverses, 18 p.

VIRGILE, et l'image de la grandeur de Rome

VirgileNé près de Mantoue en -70, il meurt en -19 à Brindes. Bien que d'origine relativement modeste, il bénéficie d'une solide instruction à Crémone, Milan et Rome. Puis sa province est mise à mal par les luttes pour le pouvoir à Rome, mais il retrouve ses biens grâce à Octave, le futur empereur, auquel il sera très dévoué. Ses écrit aident, dit-on, à redonner aux Romains le goût de l'agriculture, et l'Énéide est une épopée nationale que tout le monde attendait avec passion, l'empereur inclusivement.

  • Éditions bilingues : Bucoliques (-37), 70 p. Georgiques (-28), 108 p. Eneide (-19) 476 p.

 

VOLTAIRE, maître à penser du siècle des lumières

VoltaireFrançois-Marie Arouet, dit Voltaire, issu de la bourgeoisie fortunée parisienne nait en 1694. Il brille très tôt dans les milieux mondains où ses irrévérences vis à vis de certains aristocrates lui valent deux embastillements puis un exil de trois ans en Angleterre (1726-1729). Il utilise son esprit caustique pour s'attaquer aux dogmes de tous ordres de la société française, tout en se rapprochant de l'Académie et de la Cour (il devient historiographe du roi en 1746). Déçu par son séjour à Berlin (1750-1753) où il espérait être l'inspirateur politique de Frédéric II, son hôte, il s'installe à Ferney près de Genève. Il y poursuit sa relation amoureuse avec sa nièce Marie-Louise, s'y consacre à une activité littéraire débordante et s'applique à faire fructifier sa fortune. Il revient mourir à Paris en 1778. Son œuvre est essentiellement polémique et consacrée à la diffusion de ses "idées philosophiques", en particulier dans ses "contes", à des pamphlets antireligieux, à des interventions en faveur de victimes de l'intolérance... En dépit (mais aussi en raison) de son racisme, son antisémitisme, son mépris militant pour ce qu'on appellera le prolétariat, et à sa passion insatiable pour l'argent le faisant jusqu'à investir chez des négriers bordelais, il sera au XIXe siècle le maître à penser de la bourgeoisie républicaine.

  • Zadig (1747), 89 p. Micromégas (1752), 23 p. Candide (1759), 250 p. l'Ingénu (1767), 132 p.

Jacques de VORAGINE et la Légende dorée

VoragineLa Légende dorée (Legenda aurea) est, après la Bible, l'ouvrage le plus lu et le plus diffusé au Moyen Age. Rédigée en latin entre 1261 et 1266, elle raconte la vie de cent quatre-vingt saints, saintes et martyrs chrétiens, suivant le calendrier liturgique. Elle inclut aussi certains épisodes de la vie du Christ et de la Vierge, en ayant beaucoup recourt à des traditions apocryphes (le Protévangile de Jacques ou les Actes de Pilate). Son auteur, Jacques de Voragine, est né à Varezze (d'où son nom) vers 1228, et est mort à Gênes en 1298. En 1244, il avait rejoint l'ordre des Prêcheurs.

  • tome 1 (493 p.), tome 2 (573 p.), tome 3 (549 p.).


Herbert George WELLS, un maître du roman d'anticipation

WellsNé à Bromley en 1866, il meurt en 1946 à Londres. Il fait des études scientifiques et rejoint le rationalisme optimiste de l'avant 1914. Il débute dans la littérature par des romans d'anticipation où la vision scientifique fait progressivement place aux espérances du sociologue. Le premier conflit mondial atténuera cette vision optimiste de l'avenir.

  • la Machine à explorer le temps (1895), 188 p. l'Ile du docteur Moreau (1896), 174 p. l'Homme invisible (1897), 222 p. la Guerre des mondes (1898), 237 p. le Trésor de M; Brisher (1899 ), 18 p. les Premiers hommes dans la lune (1901), 293 p. Miss Waters (1902), 202 p. Au temps de la comète (1905), 302 p. la Burlesque équipée du cycliste (1906), 265 p. la Guerre dans les airs (1908), 387 p.

Oscar WILDE et l'art pour l'art

WildeOscar Fingal O'Flahertie Wills Wilde nait à Dublin en 1854 et meurt en 1900 à Paris. Après avoir terminé ses études à Oxford (1878) il devient vite par son élégance, la subtilité de son esprit et l'esthétisme de sa doctrine littéraire - il est un fervent adepte de "l'art pour l'art" - l'auteur le plus fêté de toute l'Angleterre. Il publie des poèmes, des contes et histoires, des essais, et un unique roman le Portrait de Dorian Gray (ouvrir - fermer) (présentation vidéo, 2' 27") qui soulève le scandale. Mais la faveur dont il jouit auprès de la haute société se trouve renforcée par trois œuvres de théâtre qu'il fait représenter les années suivantes et qui renouvellent la comédie anglaise. Cependant, en 1895, la dénonciation de ses mœurs homosexuelles lui vaut deux ans de travaux forcés. Il ne s'en relèvera pas. Déconsidéré et ruiné, il s'exile en France où il termine sa vie dans la solitude.

  • the Canterville Ghost (1887), 124 p. the Picture of Dorian Gray (1891), 248 p. Lord Arthur Savile's crime, 58 p. the Sphynx without a secret, 10 p. the Model millionaire, 10 p. the Portrait of Mr W. H., 60 p. Poems in prose, 17 p. the Importance of Being Earnest (1895), 152 p.
  • le Portrait de Dorian Gray (1891), 303 p. le Crime de Lord Arthur Savile (1891), 62 p. le Portrait de Monsieur W. H. (...le Fantôme de Canterville, le Sphinx qui n'a pas de secret, le Modèle millionnaire, Poèmes en prose, l'Ame humaine sous le régime socialiste), 213 p. la Chasse à l'oppossum, 23 p. le Prêtre et l'acolyte (...Études d'art et de littérature), Salomé, 82 p.

XÉNOPHON, homme d'action et écrivain

XenophonNé vers -430 /-425, il meurt vers -355 /-352. Issu d'une riche famille aristocratique athénienne, il est l'élève de Socrate. Hostile à l'évolution politique d'Athènes, il s'engage dans l'armée de mercenaires levée par Cyrus le Jeune en lutte pour le pouvoir contre son frère Artaxerxès II. Après bien des péripéties, il se trouve à diriger la retraite des "Dix mille" vers la Mer Noire. Banni par les Athéniens, il passe au service du roi de Sparte, Agésilas, contre la Perse, puis contre Athènes. En -394 il se retire et écrit l'essentiel de son œuvre qui nous est presqu'entièrement parvenue. Il veut y rapporter la pensée de Socrate, y continuer (pour -411 à -362) l'histoire de Thucydide, y analyser les systèmes politiques.

  • Anabase, 190 p. les Helléniques, 402 p. Apologie de Socrate, 90 p. Mémorables, 360 p. Cyropédie, 243 p. la Constitution lacédémonienne, 22 p. les Revenus, 16 p. Agésilas, 26 p. la République des Athéniens, 12 p.

Arthur YOUNG, donneur de leçons d'agronomie

YoungNé en 1741 à Londres, il y meurt en 1820. Différentes expérimentations et les observations de ses voyages dans le nord et dans l'est de l'Angleterre, ainsi qu'en Irlande font de lui un économiste théoricien de l'agriculture. Les témoignages sur ses mises en pratiques sont, pour le moins, divergents. Il acquiert cependant une grande notoriété dans le domaine agricole. Entre 1787 et 1790 il entreprend plusieurs voyages en France, qui constituent une intéressante documentation sur l'état du pays à la veille de la Révolution. Mais lors de son dernier passage en 1790, il devient méfiant vis à vis des changements en cours qu'il appelait de ses vœux lors de ses séjours précédents.

  • Voyage en Irlande (1779), 618 p. Voyage à l'est de l'Angleterre (1771), 496 p. Voyages en France pendant les années 1787, 1788, 1789 (1886), 295 p. le Cultivateur anglais (1800), tome 3, 496 p.

Eugène ZAMIATINE, bolchévik anti-lénino-stalinien

ZamiatineNé à Lebedian (Tambov) en 1884, il meurt en 1937 à Paris, de mort naturelle. Engagé politiquement dans la révolution de 1905, il devient ingénieur dans la construction navale, est assigné à résidence puis exilé. De retour à Saint-Pétersbourg en 1917, il fait partie des bolchéviks, mais les quitte quelques mois plus tard devant l'évolution totalitaire de la révolution d'octobre. Il est un des meneurs du groupe littéraire des "Frères Sérapion", militant pour l'indépendance de la création artistique. Inquiété par la Guépéou, il obtient cependant l'autorisation de s'échapper d'URSS en 1931. Son roman Nous autres, interdit, lui a valu la notoriété. Il s'inscrit dans le genre contre-utopique qu'avait illustré Saltykov-Chtchédrine avec la Ville, et qui le sera par la suite par Huxley et Orwell.

  • Nous Autres (1920), 297 p.

Émile ZOLA, chef de file des romanciers naturalistes

ZolaEn 1840, il nait à Paris où il meurt en 1902. Il passe son enfance à Aix-en-Provence où il se lie avec Paul Cézanne. En 1866, il commence une carrière dans le journalisme, et défend dans ses articles de critique d'art les futurs "impressionnistes". Abandonnant progressivement ses affinités romantiques il évolue vers le naturalisme, basant ses romans sur l'observation et l'expérimentation. De 1871 à 1893, il fait paraître les 20 volumes des Rougon-Macquart, saga à charge contre le Second Empire. A partir de 1892, son engagement en faveur de Dreyfus est déterminant, mais lui vaut un procès et l'oblige à s'exiler en Angleterre. De retour en France, il meurt peu après dans des circonstances suspectes. Il est depuis plus d'un demi-siècle l'écrivain majeur des programmes scolaires de lycée.

  • la Confession de Claude (1865), 307 p. le Vœu d'une morte (1866), 250 p. Thérèse Raquin (1867), 230 p. les Mystères de Marseille (1867), 817 p. Madeleine Férat (1868), 573 p. Trois villes ...Lourdes (1894), 1048 p. ...Rome (1896), 1346 p. ...Paris (1898), 850 p. les Quatre Evangiles (1903), 1302 p.
  • les Rougon-Macquart (1871-1893), la Fortune des Rougon, la Curée, le Ventre de Paris, la Conquête de Plassans, la Faute de l'abbé Mouret, Son Excellence Eugène Rougon, l'Assommoir, Une page d'amour, Nana, Pot-bouille, Au bonheur des dames, la Joie de vivre, Germinal, l'Œuvre, la Terre, le Rêve, la Bête humaine., l'Argent, la Débâcle, le Docteur Pascal.

Stéphane ZWEIG, européen prématuré et sans espoir

ZweigNé à Vienne en 1881, il meurt en 1942 à Pétropolis (Brésil). Avant 1914 il parcourt l'Europe (Berlin, Paris, Londres, Bruxelles) se liant avec les grands écrivains de l'époque. Il se rend en Inde, puis au Canada et aux États-Unis. Polyglotte accompli il traduit de nombreux auteurs. Ces pratiques font de lui un pacifiste convaincu qui sera atterré par le déclenchement de la première guerre mondiale, la disparition de l'Autriche des Habsbourg, puis par la montée du nazisme qui le conduit à l'exil et au suicide. Son œuvre, brillante, va de la poésie au théâtre en passant par la biographie, le roman et la nouvelle.

  • Emile Verhaeren (1910), 352 p. Amok ou le Fou de Malaisie (1922), 68 p. Lettre d'une inconnue (1927), 47 p. la Ruelle au clair de lune (1927), 22 p. Joseph Fouché (1930), 256 p. Marie-Antoinette (1933), 535 p. Marie Stuart (1935), 383 p. Vingt-quatre heures de la vie d'une femme (1938), 156 p. le Joueur d'échecs (1941), 114 p.
     

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