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Pierre CALDERON de la BARCA, un des grands du théâtre classique espagnol
Né à Madrid en 1600, il y meurt en 1681. Vers 1620, il commence à fournir au roi Philippe IV un abondant répertoire théâtral. Il entre dans l'armée en 1625 et sert dans les Flandres et dans le Milanais. De retour en Espagne, il est nommé surintendant des Fêtes de la cour tout en ne quittant pas l'armée. En 1651, il entre dans les ordres.
Il a été le dernier des grands auteurs du théâtre classique espagnol, et a conduit la comédie et l'autosacramental à leur perfection. Il a écrit quatre-vingt autosacramentales et cent onze comédies, à thèmes historiques ou religieux, avec des intrigues basées sur le souci de l'honneur, l'ardeur des passions, la recherche de la vérité.
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Maison à deux portes, maison mal gardée, (1629) 72 p. le Médecin de son honneur (1637) 62 p. la Dévotion à la Croix (1634) 50 p. l'Alcade de Zalaméa (1651), 64 p. De mal en pis, 68 p. la Vie est un songe (1633), 56 p. le Pire n'est pas toujours certain, 58 p. Bonheur et malheur du nom, 90 p. A outrage secret, vengeance secrète (1636), 58 p. Aimer après la mort, 62 p. le Geolier de soi-même, 52 p. Louis Perez de Galice, 56 p. le Secret à haute voix, 80 p. l'Esprit follet, 64 p. les Trois châtiments en un seul, 64 p. le Prince constant (1629), 50 p. le Schisme d'Angleterre (1627) 59 p.
Albert CAMUS, un homme engagé et conséquent
Né en 1913 à Mondovi en Algérie, il meurt près de Villeblevin (Yonne) en 1960. Issu d'un milieu modeste, il a une enfance studieuse et fait des études de philosophie interrompues par la tuberculose. Il publie ses premières œuvres, et débute dans le journalisme. Après avoir activement participé à la Résistance, il devient rédacteur en chef de Combat et se mêle à l'actualité politique, notamment en s'opposant aux totalitarismes communistes et au philosophe-politicien Jean-Paul Sartre. Il écrit des romans, des chroniques, des essais, des pièces de théâtres, des adaptations pour la scène d'œuvres étrangères. Il proclame l'absurdité du destin de l'homme et adopte à travers ses héros une attitude de révolte qui s'oriente cependant vers les plus hautes valeurs spirituelles et morales. Il reçoit le prix Nobel de littérature en 1957.
(les œuvres ci-dessous sont depuis 2020 dans le domaine public en France, et seront bientôt en ligne)
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Lettres à un ami allemand (1944), 39 p. Carnets-1 (mars 1935-févr.1942), 182 p. Carnets-2 (janv.1942-mars 1951), 274 p. Carnets-3 (mars 1951-déc.1959), 289 p. Actuelles I - écrits politiques (1944-1948), 170 p. Actuelles II - chroniques (1948-1953), 108 p. Actuelles III - chroniques algériennes (1939-1958), 144 p. Discours de Suède (1957), 33 p. l'Envers et l'endroit (1958), 58 p. Remarque sur la révolte (1945), 24 p. Réflexions sur la guillotine (1957), 53 p.
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Noces (1936), 25 p. l'Été (1937), 80 p. la Mort heureuse (1938), 125 p. le Mythe de Sisyphe (1942), 125 p. l'Etranger (1942), 97 p. la Peste (1947), 280 p. l'Homme révolté (1950), 318 p. la Chute (1956), 85 p. l'Exil et le Royaume (1957), 138 p. Jonas (1957), 28 p. la Pierre qui pousse (1957), 33 p. le Premier homme (1960), 278 p.
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Caligula (1944), 208 p. le Malentendu (1944), 130 p. l'État de siège (1948), 217 p. les Justes (1949), 196 p. les Possédés (1959), 245 p.
Lewis CARROLL (Charles Lutwige Dodgson, dit...)
Né en 1832 à Daresbury, il meurt à Guildford en 1898. Brillant mathématicien, il est en même temps l'un des plus populaires écrivains pour enfants, ainsi qu'un remarquable photographe. Professeur à l'université d'Oxford, il occupe ses loisirs à raconter des histoires au cours de longues promenades aux petites-filles de son doyen. Bien qu'il maintienne rigoureusement séparées les deux faces de son personnage, la logique de ses récits est plus proche de la théorie des jeux ou des nombres imaginaires, que de la spontanéité enfantine. Sa vie et ses récits ont aussi été un sujet de fantasmes sans fin pour les psychanalystes.
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Alice au pays des merveilles (1865), 179 p.
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De l'autre côté du miroir (1872) 156 p.
Jacques CARTIER, aux origines du Canada
("Voyages aux Amériques", 1534-1542)
Né en 1491 à Saint-Malo en Bretagne, il y meurt en 1557. Sa vie entre sa naissance et 1534 est peu connue. Il a très probablement accompagné des campagnes de pêche dans les eaux de Terre Neuve, et des expéditions sur les côtes du Brésil, d'où ses connaissances du pilotage et de la langue portugaise. Il dirige en 1534, 1535/1536, 1542, trois voyages au Canada, région fréquentée depuis longtemps par les pêcheurs bretons, normands et rochelais. Le 1er aboutit à l'exploration minutieuse du golfe du Saint-Laurent ; le 2e à la remontée de ce fleuve jusqu'à Montréal et à un premier hivernage ; le 3e à une tentative d'implantation, sous les ordres de Jean-François Roberval, qui s'avèrera un piètre organisateur. Il faudra attendre soixante encore pour qu'une installation durable ait lieu.
Michel de CERVANTES, le manchot de Lépante
Don Quichotte est considéré non seulement comme le chef-d'œuvre de Cervantès mais aussi comme le chef-d'œuvre de la littérature espagnole. Le "chevalier à la triste figure", idéaliste au grand cœur, et son écuyer Sancho Pança, bourgeois réaliste, cheminent sur les déserts de Castille. Alors que ce dernier reflète le bon sens commun et ses limites, Don Quichotte, redresseur de torts, veut imposer son idéal d'amour, d'honneur et de justice, répudiant la réalité pour s'évader dans un imaginaire généreux et inefficace dont il ne sortira que pour mourir.
Né à Alcala de Henares en 1547, Cervantès connut lui-même une vie errante. Ayant fréquenté l'université, il servit comme soldat, participa à la bataille de Lépante (où il perdit l'usage de la main gauche), fut fait prisonnier par les Turcs et passa cinq ans au bagne d'Alger. De retour au pays il se maria et connut la prison. C'est sur le tard qu'il écrivit Don Quichotte. Il mourut à Madrid en 1616.
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Pedro de Urde Malas, 52 p. le Vaillant Espagnol, 54 p. le Truand béatifié, 46 p. Numance, 38 p. le Gardien vigilant, 16 p. le Tableau des merveilles, 14 p. la Cave de Salamanque, 16 p. Trampagos, 14 p. le Juge des divorces, 12 p. le Vieillard jaloux, 14 p. le Biscayen supposé, 16 p. les Deux bavards, 12 p. la Maison de la jalousie, 30 p. la Comédie amusante, 8 p. la Grande sultane, 6 p. le Labyrinthe d'amour, 8 p. l'Election des alcaldes de Daganzo, 2 p. la Vie d'Alger, 10 p. le Bagne d'Alger, 15 p.
Jules CÉSAR, fossoyeur de l'indépendance gauloise
Né à Rome en -101, il y meurt en -44. Il appartient à l'une des plus riches familles patriciennes de la Rome républicaine et est très tôt mêlé aux incessantes luttes pour le pouvoir. Successivement élu ou nommé préteur, propréteur, triumvir, consul... il cherche à obtenir un grand succès militaire qui contrebalancera le poids politique de ses adversaires. Ce sera fait avec la conquête de la Gaule (-58/-51). Il franchit alors le Rubicon et marche sur Rome déclenchant une guerre civile qui dure quatre ans. Il élimine Pompée, confirme le pouvoir de Cléopâtre en Egypte et, après -45, gouverne en souverain absolu. A son actif : une réforme de la fiscalité, le souci bien compris des classes populaires, l'extension du droit de cité... Il dilue les pouvoirs du Sénat en faisant exploser ses effectifs, mais un complot fomenté par ses adversaires aboutit à son assassinat par Brutus. Il a laissé des "Commentaires".
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Commentaires sur la guerre des Gaules : tome 1, 411 p. tome 2, 480 p. (texte en latin, 766 p.)
la CHANSON de ROLAND : "Tous les preux étaient morts, mais aucun n'avait fui..."
Si le premier texte que l'on ait en ancien français est le Serment de Strasbourg (842), la Chanson de Roland est l'un des textes littéraires les plus anciens et les plus connus en cette langue (voir : Aperçu de l'ancien français par Henrik Prebensen, de l'université de Copenhague). Cette chanson de geste (= "d'actions aventureuses"), en 4002 décasyllabes, a peut-être été écrite entre 1100 et 1125 par un certain Turold, si l'on en croit la version qui fait actuellement référence, un manuscrit anglo-normand redécouvert à la bibliothèque d'Oxford dans les années 1830. Elle raconte et magnifie les exploits et la fin héroïques de Roland et de ses compagnons à la bataille de Roncevaux.
La première des éditions mises en ligne ci-dessous est une traduction du texte en français moderne, précédée d'une longue et intéressante introduction. La seconde est une édition bilingue, accompagnée de commentaires, de critiques et d'un glossaire.
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la Chanson de Roland, traduite par Adolphe d'Avril (1865), 202 p.
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la Chanson de Roland, traduite par Léon Gautier (1880), 652 p.
François René de CHATEAUBRIAND... ou rien !
Né en 1768 à Saint-Malo, il meurt à Paris en 1848. Son enfance se passe au château familial de Combourg. Après avoir assisté aux premières journées de la Révolution, il part en Amérique en avril 1791. Il en revient dix mois plus tard, émigre, s'enrôle dans l'armée des princes, est blessé, se réfugie en Angleterre. De retour en France en 1800, il publie coup sur coup plusieurs œuvres dont René ou les Effets de la passions, qui lui assurent le succès littéraire et font de lui un modèle pour la nouvelle génération des écrivains romantiques. Bonaparte le remarque et tente de se l'attacher, mais il passe deux ans plus tard à une opposition virulente à l'Empire. "Républicain par nature, monarchiste par raison et bourboniste par fidélité", il accueille avec joie le retour de la monarchie, et occupe de 1815 à 1829 des postes politiques en vue. Après 1830 il se retire, se consacrant désormais à son œuvre phare, les Mémoires d'Outre-tombe (commencées en 1809) et à la fréquentation du salon de Mme Récamier qui réunit l'élite littéraire de l'époque. Il est enterré sur l'îlot du Grand-Bé, au large de Saint-Malo.
"C'était un désespéré. On le comprend, il avait prévu l'avenir." (Ch. De Gaulle 1948).
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Attala (1801), 210 p. René (1802), 44 p. le Génie du Christianisme (1802) tome 1, 400 p. tome 2, 439 p. tome 3, 436 p. tome 4, 536 p. tomes 5-6, 212 p. tomes 7-8, 393 p. les Martyrs (1809) partie 1, 214 p. partie 2, 296 p. partie 3, 267 p. Itinéraire de Paris à Jérusalem (1811) partie 1, 437 p. partie 2, 176 p. de Buonaparte des Bourbons (1814), 87 p. le Dernier des Abencérages (1826), 156 p. les Natchez (1827) partie 1, 350 p. partie 2, 386 p. partie 3, 312 p. Voyages en Amérique et en Italie (1827) partie 1, 360 p. partie 2, 332 p. Vie de Rancé (1844), 289 p.
CHINE : la PEINTURE CHINOISE (Encyclopédie de)
Le Kiai-Tseu-Yuan Houa Tchouan ou "les Enseignements de la Peinture du Jardin grand comme un Grain de Moutarde" est un "traité fondamental [qui] rassemble les plus vieilles lois de l'esthétique extrême-orientale ; il recueille les instructions et les exemples des plus grands maîtres sans donner la préférence à une école particulière ni à une époque déterminée", ainsi que le présente dans sa préface son traducteur, Raphaël Petrucci. C'est au XVIIe siècle que ce traité a été composé, reprenant les leçons des maîtres de la peinture classique traditionnelle de la Chine. En ce sens, il constitue une encyclopédie, commençant par une exposition des méthodes et techniques de la peinture chinoise, et se continuant par dix livres accompagnés de planches et abordant "les arbres", "les pierres", "les Jen-wou", "les paysages", "les iris et les orchis", "les bambous", "le prunier", "les chrysanthèmes", "les plantes herbacées et les insectes", "les plantes ligneuses et les oiseaux". Cette édition est précédée d'un vocabulaire des termes techniques, et suivie d'un index des noms des peintres et personnages cités dans le texte.
CICÉRON, un maître dans l'art oratoire
Né en 106 à Arpinum, il meurt à Formies en 43 avant J-C. Il vit sous la République romaine finissante, et reçoit une éducation très soignée des plus grands orateurs et jurisconsultes, éducation qu'il ira plus tard compléter en Grèce. En 80 il débute sa carrière d'avocat, dans laquelle il deviendra vite une référence, et en 75 entame le cursus honorum. En 70 il acquiert la célébrité en défendant les Siciliens contre leur ancien gouverneur Verrès, impliqué dans des affaires de corruption et de pillage d'œuvres d'art. Il navigue ensuite dans les eaux agitées de la politique romaine de l'époque. Consul en 63, il déjoue la tentative de coup d'état de Catilina, puis alterne exils et retours à Rome, choisit le mauvais camp dans le conflit entre César et Pompée. Réconcilié avec César quelques mois avant la mort de celui-ci, il se trouve pris dans l'opposition entre Octave et Marc-Antoine, ce qui lui vaut d'être proscrit et assassiné).
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Contre Verrès : 1re action, 45 p. 2e action (livres 3 et 4, 482 p. livres 4 et 5, 416 p.), édition bilingue.
CONFUCIUS / KONG FU-ZI / "Maître KONG"
Né à Lou (Shandong) en -551, il y meurt en -479. Issu d'une famille de la petite noblesse pauvre, il fait cependant de bonnes études. A 22 ans il fonde une école et forme des disciples. Puis il voyage à travers la Chine, conseillant les gouvernants, il dirige brièvement une province, et il regagne son pays natal où il continue d'enseigner jusqu'à sa mort.
Sa pensée est connue par les Cinq Grands King, qui lui sont attribués, les Petits King étant l'œuvre de disciples. Elle est dominée par la recherche de l'ordre social. Celui-ci est obtenu par le rétablissement du sentiment du bien public, grâce au retour vers les valeurs d'un passé idéalisé. Chacun doit s'efforcer de contribuer à l'harmonie sociale en sachant tenir sa juste place dans une société et un État hiérarchisés et ritualisés.
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les Cinq Livres canoniques ou GRANDS KING :
- Cheu King ("le Livre des Poèmes"), 450 p.
- Chou King ("les Annales de la Chine"), 216 p.
- Li Ki ("le Livre des Rites"), tome 1, 356 p. tome 2, 315 p.
- Tch'ouen Ts'ou & Tso Tchouan ("les Annales des Printemps et des Automnes"), tome 1, 401 p. tome 2, 306 p. tome 3, 413 p.
- Yi King ("le Livre des Mutations"), 1272 p. -
les Livres canoniques de second ordre ou PETITS KING :
- Hiao King ("le Livre de la piété filiale"), 43 p.
- les Quatre livres : Ta Hio ("la Grande Étude"), 24 p. Tchoung young ("l'Invariable Milieu"), 25 p. Louen Yu ("les Entretiens de Confucius"), 152 p. l'Œuvre de Meng Tzeu, 180 p.
- Tcheou-Li ("les Rites des Tchéou"), tome 1, 459 p. tome 2, 509 p.
- Yi Li ("Cérémonial"), 310 p.
Joseph CONRAD (Teodor Józef Konrad Korzeniowski Nałęcz, dit...)
Il nait en 1857 à Berdichev (Ukraine actuelle), il meurt à Bishopbourne (Angleterre) en 1924. Ses parents, polonais, connaissent en raison de leurs activités patriotiques, un exil intérieur en Russie, et ils le laissent orphelin à 10 ans. A 17 ans, parlant couramment polonais, allemand, français et anglais, il quitte Cracovie et la demeure de son oncle, pour s'engager dans la marine à Marseille. Quatre ans plus tard il est dans la marine marchande britannique et bourlingue sur toutes les mers. C'est pour des raisons alimentaires qu'il se lance après 1896 dans la rédaction de nouvelles et de romans d'aventures (écrits en anglais) ayant pour cadre la mer et les pays exotiques. Traduit dans de nombreuses langues, il connait après 1913 un succès qui ne se démentira plus par la suite. Il est considéré comme un écrivain majeur de la littérature anglaise du XXe siècle.
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les Idiots (1896), 53 p. Lord Jim (1900), 406 p. Jeunesse (1902), 46 p. le Cœur des Ténèbres (1902), 120 p. Typhon (1903), 121 p. Gaspar Ruiz (1908), 76 p. l'Indicateur (1908), 32 p. la Brute (1908), 30 p. Un anarchiste (1908), 30 p. le Duel (1908), 104 p. Il Conte (1908), 22 p. Sous les yeux d'Occident (1911), 433 p. le Frère de la côte (1923), 318 p.
le CORAN, le livre de l'Islam
Livre sacré des musulmans, le Coran ("la récitation à haute voix", en arabe) contient la parole de Dieu transmise à Mahomet. Il comprend 114 chapitres ou sourates, classées par ordre de longueurs décroissantes, forme de classement souvent utilisée dans le monde sémitique, chaque sourate étant composée de versets. Sa rédaction définitive remonte au 3e calife, Uthmân (685-705). C'est un recueil de dogmes et de préceptes moraux, et il est pour les pays musulmans la source du droit, de la morale, de l'administration... Son interprétation a été à l'origine d'une riche tradition littéraire qui se perpétue aujourd'hui.
On se doit de ne lire le Coran que dans sa langue originelle, l'arabe.
Pierre CORNEILLE et l'idéal du dépassement
Né à Rouen en 1606, il meurt à Paris en 1684. Avocat, il est très tôt attiré par le théâtre. Sa vocation est consacrée en 1636 par le triomphe du Cid et les pièces suivantes, jusqu'en 1651. Quand il revient au théâtre, sept ans plus tard, il se retrouve en concurrence avec Racine plus en phase avec l'air du temps. Les échecs de ses dernières pièces le conduisent à prendre sa retraite en 1674. Corneille a contribué à hausser la comédie au rang de grand genre littéraire, mais c'est dans la tragédie qu'il a eu l'influence la plus durable, en fondant son intérêt sur la peinture des caractères. Ses héros sont passionnément attirés par les sentiments les plus élevés : passion de l'honneur, dévouement patriotique, foi mystique...
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l'Illusion comique (1636), 90 p. le Cid (1636), 94 p. Horace (1640), 76 p. Cinna (1641), 78 p. Polyeucte (1642), 83 p. le Menteur (1643), 96 p. Rodogune (1645), 79 p. Nicomède (1651), 82 p. Tite et Bérénice (1670), 74 p. Psyché (1671, en collaboration avec Molière), 79 p. Suréna (1674), 79 p.
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