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Antoine de SAINT-EXUPERY, dans les étoiles pour l'éternité
Né à Lyon en 1901, il meurt en 1944 en mer. Dans les années 1920/1930, il participe à l'aventure de l'Aéropostale, et à la mise en place de la ligne rejoignant Paris à Santiago du Chili, à travers le Sahara, l'Atlantique sud, la Patagonie et les Andes. Il disparaît le 31 juillet 1944 aux commandes de son avion au cours d'une mission de guerre.
Cette vie d'homme d'action nourrit et éclaire une œuvre faite des réflexions d'un humaniste soucieux de trouver une signification morale et spirituelle à l'activité humaine. Il insiste sur la nécessaire rigueur de l'individu vis à vis de lui-même pour devenir un homme et cultiver "le seul luxe", celui des relations humaines. Une rigueur et une cohérence que, jusqu'au bout, Saint-Ex' s'est efforcé d'appliquer.
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Courrier sud (1927), 183 p. Vol de nuit (1931), 140 p. Terre des Hommes (1939), 270 p. Lettre à un otage (1942), 44 p. le Petit Prince (1943), Citadelle (1948).
Louis (de Rouvroy, duc...) de SAINT-SIMON, éternel et anachronique mécontent
Né en 1675 à Paris, il y meurt en 1755. Sa vie durant il restera convaincu des prérogatives que lui donne son appartenance à la haute noblesse, et imbu de son titre de pair de France. Ses prétentions seront régulièrement déçues : en 1702, il quitte l'armée parce qu'on ne lui a pas encore accordé le grade de général ; en 1712, la mort du duc de Bourgogne contrarie ses espérances politiques ; sous la Régence, il estime n'être qu'un ambassadeur ou qu'un ministre de second rang. Dans le même temps il se rabat sur la prise de notes de ce qu'il voit et de ce qu'il vit. Publiés, suivant la volonté de leur auteur, plus de cinquante ans après sa mort, ces textes vont constituer ses "Mémoires", une des œuvres majeures de la littérature française.
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Mémoires (1755) : vol. 1-2, vol. 3-4, vol. 5-6, vol. 7-8, vol. 9-10, vol. 11-12, vol. 13-14, vol. 15-16, vol. 17-18, vol. 19-20, vol. 21-22, vol. 23-24, vol. 25-26, vol. 27-28, vol. 29-30, vol.31-32, vol. 33-34, vol. 35-36, vol. 37-38, vol-39-40.
George SAND (Aurore Dupin, baronne Dudevant, dite...)
Née à Paris en 1804, elle meurt en 1876 à Nohant. Après une enfance au château de Nohant, elle est mariée dès 18 ans. Ses origines familiales nanties lui permettent de vite mener une vie sentimentale indépendante. Elle la justifiera dans ses premiers romans où elle revendique pour les femmes le droit à la passion, "force sacrée justifiée par sa sincérité même". Sandeau, Musset, Chopin sont les plus connus de ses nombreux amis. Après 1836, elle passe des écrits d'inspiration autobiographique aux écrits d'inspiration humanitaire et sociale, mais pas au point de remettre en cause son statut social personnel. La révolution de 1848, à laquelle elle participe, la déçoit. Elle se tourne alors vers les romans champêtres, celles de ses œuvres qui vieilliront le mieux. D'une plume bavarde, elle continue à raconter par ailleurs sa vie passée et présente jusqu'à ce que la mort l'en arrête.
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Indiana (1832), 334 p. Mauprat (1837), 360 p. la Mare au diable (1846), 107 p. la Petite Fadette (1849), 214 p. François le Champi (1850), 192 p. les Maîtres sonneurs (1853), 332 p. le Marquis de Villemer (1861), 379 p. Impressions et souvenirs (1873), 363 p.
Frédéric SCHILLER et le romantisme allemand
Né en 1759 à Marbach, il meurt à Weimar en 1805. Destiné par tradition familiale à la carrière militaire, il se trouve attiré par le droit, la médecine et la littérature. Il s'enthousiasme pour Jean-Jacques Rousseau, découvre Homère, Virgile et Shakespeare, rejoint le mouvement littéraire Sturm und Drang (Tempête et Passion). Il s'engage dans son théâtre, dénonçant la tyrannie et l'oppression des consciences, ce qui lui vaut des difficultés avec le duc de Wurtemberg. Après être nommé en 1789 professeur d'histoire à l'université d'Iéna, il devient de plus en plus convaincu que seul l'effort individuel peut acheminer l'humanité vers le progrès, mieux que l'action politique, impossible dans l'Allemagne d'alors, et déjà décevante dans la France de la Révolution. Cet état d'esprit influence ses dernières œuvres lyriques et théâtrales (dont beaucoup ne purent être achevées).
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les Brigands (1781), 214 p. les Chevaliers de Malte, 11 p. la Conjuration de Fiesque (1782), 202 p. Intrigue et Amour (1783), 176 p. la Pucelle d'Orléans (1800), 170 p. Marie Stuart (1801), 182 p. Sémélé, 22 p. le Camp de Wallenstein (1799), 46 p. les Piccolomini (1799), 130 p. la Mort de Wallenstein (1799), 118 p. la Fiancée de Messine (1803), 114 p. Guillaume Tell (1804), 170 p. l'Hommage des arts, 10 p. le Misanthrope, 37 p. Don Carlos (1787), 256 p. Warbeck, 26 p. Démétrius, 60 p. les Enfants de la maison, 14 p.
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Poésies, 471 p.
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Histoire du soulèvement des Pays-Bas sous Philippe II (1788) : tome 1, 354 p. tome 2, 286 p. Histoire de la Guerre de Trente ans (1790), 400 p.
Arthur SCHOPENHAUER et l'extinction du vouloir vivre
Né à Dantzig en 1788, il meurt en 1860 à Francfort-sur-le-Main. Destiné par son père à une carrière commerciale, il reçoit une formation polyglote, puis se tourne vers les études littéraires. En 1818, il publie son grand ouvrage le Monde comme volonté et comme représentation. De 1820 à 1831, il enseigne la philosophie sans beaucoup de succès à l'université de Berlin, puis se retire à Francfort. L'importance considérable de son œuvre ne sera reconnue que tardivement.
Sa doctrine est fondée sur la distinction de la volonté (qui se manifeste chez les êtres vivants par le vouloir vivre) et de la représentation du monde par l'intelligence. Sa nature pessimiste le porte à rechercher le bonheur dans l'extinction du vouloir vivre... et à faire de son caniche Atma son seul héritier !
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l'Art d'avoir toujours raison (et de se faire détester de tous) (1831), 8 p. Essai sur le libre arbitre (1839), 261 p. le Fondement de la morale (1840), 231 p.
Walter SCOTT, le romancier de l'Ecosse
Né en 1771 à Édimbourg, il meurt en 1832 en son château d'Abbotsford. Ses premiers recueils de poésies sont inspirés par ses promenades sur la frontière écossaise. La profession de romancier étant mal considérée, c'est anonymement qu'il publie ses premiers romans. En 1819 puis 1823, Ivanhoé puis Quentin Durward connaissent un succès aussi immense que durable. Ils sont à l'origine de la mode du roman historique en Europe, et apprennent aux historiens du XIXe siècle que "l'histoire non seulement peut être dramatiquement vivante, mais que la vie des humbles est matière à recherche au même titre que l'existence des souverains". Son activité littéraire intense lui permit de mener une vie fastueuse et .d'être anobli.
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Contes et Ballades (1806), 105 p. Marmion (1808), 166 p. la Dame du lac (1810), 142 p
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Waverley (1814), 557 p. Guy Mannering (1815), 434 p. l'Antiquaire (1816), 422 p. Rob Roy (1817), 414 p. Ivanhoé (1819), 470 p. Kenilworth (1821), 480 p. le Pirate (1822), 484 p. Quentin Durward (1823), 450 p. Redgaunlet (1824) 488 p. les Eaux de Saint-Ronan (1824), 480 p. les Fiancés (1825), 324 p. le Talisman (1825), x p. Woodstock (1826), 508 p. Charles le Téméraire (1829), 512 p.
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le Nain noir (1816), 534 p. les Puritains d'Ecosse (1816), 392 p. la Prison d'Edimbourg (1818), 537 p. la Fiancée de Lammermoor (1819), 769 p. le Château périlleux (1832), 192 p. le Comte Robert de Paris (1832), 354 p.
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le Monastère (1820), 498 p. l'Abbé (1820), 452 p.
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Chroniques de la Canongate (1827), 352 p. Contes d'un grand-père (1829), 444 p.
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Histoire d'Ecosse (1830), tome 1, 336 p. tome 2, 398 p. tome 3, 435 p. Soirées de Walter Scott à Paris (1826), 248 p. Lettres sur la démonologie et la sorcellerie (1831), 342 p.
SÉNÈQUE, philosophe stoïcien et fastueux
Né à Cordoue vers l'an 4 avant J-C, il meurt à Rome en 65. Venu jeune à Rome, il y mène de sérieuses études de rhétorique et de philosophie, et devient un brillant avocat. En 31 il commence le cursus honorum, devient ensuite conseiller de l'empereur Caligula. Sous Claude, il est victime de sombres intrigues de Messaline et relégué en Corse (de 41 à 49). Rappelé par Agrippine, nouvelle épouse de Claude, il devient précepteur de son fils Néron, puis le conseiller celui-ci quand en 54 il accède au trône. Ainsi, il encourage et aide indirectement, en 59, le nouvel empereur à se débarrasser de son envahissante mère. Il mène une vie fastueuse puis, s'étant retiré du monde, il se consacre à l'étude philosophique et à l'écriture. Mais en 65 il se trouve impliqué à tort ou à raison dans une conspiration contre Néron, à la suite de quoi il est contraint par l'empereur à s'ouvrir les veines. Auteurs de nombreuses tragédies, il laisse la réputation d'un philosophe stoïcien (ce qui paraît en contradiction avec son train de vie), d'un directeur de conscience appelant à la maîtrise de soi.
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Lettres à Lucilius (1 à 124, en français), 454 p.
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Lettres à Lucilius (1 à 16, en latin), 127 p.
William SHAKESPEARE, le plus grand dramaturge d'Angleterre et au delà
Il nait en 1564 à Sratford-sur-Avon. On a assez peu de détails certains sur sa vie. Le lancement de sa carrière aurait-il été influencé par une aventure amoureuse (ouvrir - fermer) (1' 50") ainsi que le suggère John Madden en 1998 ? Autour de 1600 il est à Londres, acteur, auteur et actionnaire du théâtre du Globe, puis de celui des Blackfriars. En 1613 il se retire dans sa ville natale pour y mourir en 1616 (la même année que Cervantès). La plupart de ses 37 pièces sont passées à la postérité. Sous leurs noms actuels ce sont :
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Henri VI (en trois parties, 1590), Richard III, la Comédie des méprises (1592), Titus Andronicus, la Mégère apprivoisée (1593), les Deux Gentilhommes de Vérone, Peines d'amour perdues, Roméo et Juliette (1594), Richard II, le Songe d'une nuit d'été (1595), le Roi Jean, le Marchand de Venise (1596), Henri IV (1re partie, 1597, 2e partie, 1598), Henri V, Jules César, Beaucoup de bruit pour rien, Comme il vous plaira (1599), les Joyeuses Commères de Windsor (1600), Hamlet (1601), la Nuit des Rois, Troïlus et Cressida (1602), Tout est bien qui finit bien (1603), Mesure pour mesure, Othello ou le Maure de Venise (1604), le Roi Lear, Macbeth (1605), Antoine et Cléopâtre (1606), Coriolan, Timon d'Athènes (1607), Périclès (1608), Cymbeline (1609), le Conte d'hiver (1610), la Tempête (1611), Henri VIII (1612)
Mary SHELLEY, née Mary Godwin
Née en 1797 à Londres, elle y meurt en 1851. Elle épouse en 1816 le poète Shelley qu'elle connait très bien depuis quelques années, et dont la première femme vient tout juste de suicider. Ils fréquentent Lord Biron. A vingt ans (portrait ci-contre) elle publie son roman de terreur à base scientifique, Frankenstein, un important succès appelé à avoir une large postérité, ainsi en 1974 au cinéma, une parodie par Mel Brooks : Frankenstein junior (ouvrir - fermer) (extrait vidéo, 4' 59"). De 1814 à 1823, elle mène en France, en Suisse et surtout en Italie, une vie itinérante marquée par une activité trépidante sur le plan affectif et par la naissance de nombreux enfants qui meurent rapidement. En 1822, c'est à son mari de périr lors du naufrage de son voilier. Par la suite elle écrira des romans historiques et des récits de voyages.
Henri SIENKIEWICZ et le maintien de la conscience polonaise
Né en 1846 à Wola Okrzejska, près de Lublin, il meurt en 1916 à Vevey. Issu d'une famille d'aristocratie terrienne, il devient journaliste, puis voyage aux États-Unis. Il entreprend de maintenir en éveil la conscience nationale de la Pologne divisée et asservie, par une grande trilogie historique et romanesque (Par le fer et par le feu, 1884, le Déluge, 1886, Messire Wołodyjowski, 1888), puis par les Chevaliers teutoniques, en 1900. Son roman Quo vadis ? tente de ressusciter, dans ce qu'on appellerait aujourd'hui une optique chrétienne traditionnaliste, la Rome des premiers chrétiens, et lui vaut un succès mondial. Il reçoit le Prix Nobel de littérature en 1905.
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Quo Vadis ? (1896), 768 p.
Pierre-Jean de SMET : les tribulations d'un Robe noire dans le Grand-Ouest
("Voyages en Amérique", 1840-1873)
Né à Termonde en 1801, il meurt en 1873 à Saint-Louis du Missouri. Il est issu d'une famille de commerçants laborieux flamands et francophones, qui supporta mal l'oppression des troupes d'occupation de la France révolutionnaire. Il suit à Gand, Alost puis Malines, des études qui lui donneront une très solide culture. En 1821, enthousiasmé par un prêtre de sa région, missionnaire au Kentucky, il part clandestinement avec quelques compagnons aux État-Unis. Il est envoyé en 1823 à Saint-Louis, ville alors encore francophone, et devient père jésuite. Il y sera aussi à l'origine de la fondation de l'université, mais son ambition est d'évangéliser les indiens, suivant le modèle des anciennes réductions paraguayennes. Cela le conduira jusque dans les Rocheuses et le territoire de l'Orégon. Ses lettres et relations sont des sources d'information irremplaçables sur le "Grand Désert" (Grand Ouest) et ses populations avant qu'il (et elles) ne soi(en)t submergé(es) et détruit(es) par les vagues de migrants venant de l'Est.
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Voyages dans les Rocheuses (1840-1842), 84 p. le Territoire et les Missions de l'Orégon (1844-1847), 49 p. Voyage au Grand Désert (1853-1873), 396 p.
la SOCIETE de GEOGRAPHIE et des voyageurs découvreurs
Le 15 décembre 1821, 217 personnalités du monde savant de l'époque fondent ce qui est aujourd'hui la plus ancienne société de géographie du Monde. Celle-ci fait bientôt des émules, à commencer par les sociétés de géographie de Berlin (1828), Londres (1830) et Mexico (1833). 34 sont créées en France entre 1873 et 1899, ainsi que - pour le monde francophone - celles du Caire, Anvers, Bruxelles, Alger, Oran, Québec et Neuchâtel, celle de Genève ayant été fondée dès 1858. En 1888 était créée la "Société Nationale de Géographie" de Washington (National Geographic Society).
La Société de Géographie ("de Paris") est présidée depuis 2009 par Jean-Robert Pitte. Depuis son origine, elle a publié chaque mois le Bulletin de la Société de Géographie (1822-1899), devenu ensuite la Géographie, bulletin de la Société de Géographie (1900-1940). Elle fusionne de 1941 à 1946, avec les Annales de Géographie (fondées en 1891). Elle reprend ensuite son indépendance et publie le trimestriel Acta geographica (1947-2001), aujourd'hui devenu la Géographie.
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Pour avoir accès à 142 des 152 volumes des revues publiées de 1822 à 1918 par la Société de Géographie, voir la fin de la page de présentation de la "bibliothèque des voyages et des voyageurs".
SOPHOCLE, second grand de la tragédie grecque
Né à Colone, près d'Athènes, vers -495, il meurt dans cette dernière ville en -406. Issu d'une famille aisé, il vit la période la plus brillante de l'histoire athénienne, prend part à plusieurs expéditions militaires, exerce les fonctions de stratège. Esprit d'ouverture, il sait accueillir les idées morales, politiques et religieuses de son temps, se réservant de les interpréter librement. Les dieux ayant perdu leur rôle prépondérant dans la conduite des humains, les héros de ses pièces y sont responsables leur destin, ce qui entraîne, par rapport à Eschyle, de profondes transformations dans l'art de la tragédie. Sur les quelque 126 pièces qui lui furent attribuées, sept nous sont parvenues.
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Ajax (-442), 50 p. Antigone (-442), 55 p. Œdipe roi (-430), 65 p. Electre (-425), 64 p. les Trachiniennes (-420 /-410), 48 p. Philoctète (-409), 65 p. Œdipe à Colone (-401), 73 p.
STENDHAL, romancier psychologue
Henri Beyle, dit Stendhal nait à Grenoble en 1783 et meurt à Paris en 1842. Secrétaire de Daru, futur intendant général aux armées de Napoléon, Au fil des campagnes, il parcourt l'Italie (1800), l'Allemagne et l'Autriche (1806-1809), en Russie (1812). Privé d'emploi par la chute de l'Empire, il va vivre à Milan (1814-1821) puis revient en France où il se lance dans l'écriture, accumulant les manuscrits. Méconnu de son vivant, il est regardé aujourd'hui comme un des plus grands romanciers psychologues. Ses œuvres font vivre des héros lyriques dissimulant souvent une grande sensibilité sous un apparent cynisme.
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De l'Amour (1822), 371 p. la Chasse au Bonheur, 178 p. Pensées et impressions, 88 p.
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Histoire de la peinture en Italie (1817), 432 p. Rome, Naples et Florence (1817-1827), tome 1, 417 p. tome 2, 515 p. Promenades dans Rome (1829), tome 1, 309 p. tome 2, 379 p. Chroniques italiennes (1837-1839), (l'Abesse de Castro, 138 p. Vittoria Accoramboni, 40 p. les Cenci, 50 p. la Duchesse de Palliano, 36 p. Vanina Vanini, 40 p. les Tombeaux de Corneto, 20 p. la Comédie est impossible en 1836, 20 p. Suora Scolastica, 130 p.)
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Armance (1827), 205 p. le Rouge et le Noir (1830), 506 p. la Chartreuse de Parme (1837), 531 p. Lucien Leuwen (1855), tome 1, 254 p. tome 2, 288 p. Lamiel (posthume), 342 p. la Vie de Henri Brulard (posthume), tome 1, 318 p. tome 2, 420 p.
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Vie de Haydn, de Mozart et de Métastase (1815), 541 p Vie de Rossini (1823), tome 1, 380 p. tome 2, 507 p. Racine et Shakespeare (1823), 324 p. Vie de Napoléon, 298 p.
Robert Louis STEVENSON, éternel voyageur
Né en 1850 à Édimbourg, il meurt aux Samoa en 1891. Fils d'ingénieur et ingénieur lui-même, il fait des études de droit qu'il délaisse bientôt pour la littérature. Atteint par la tuberculose, il voyage pour trouver des climats plus favorables que celui de l'Écosse. Il publie des récits de voyages (dont Voyage avec un âne à travers les Cévennes, en 1879) puis, aidé des conseils de sa femme, des récits d'aventures imprégnées de fantastique. En 1883, l'Ile au trésor connaît un succès immense. Toujours à la recherche de cieux plus sains pour sa santé, il part dans les mers du sud : Marquises, Tahiti, Honolulu, et enfin Samoa où il termine ses jours.
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Janet la revenante (1881), 209 p. Nouvelles Mille et une nuits (1882), 318 p. l'Ile au trésor (1883), 287 p. Dr. Jekyll et Mr. Hyde (1886), 133 p. Enlevé ! (1886), 293 p. Catriona (1887), 363 p. le Maître de Ballantrae (1889), 293 p. le Mort vivant (1889), 403 p.
Bran STOKER, et son héros aux dents longues
Né en 1867 à Dublin, il meurt à Londres en 1912. Après des études de mathématiques au Trinity Collège de Dublin, il rencontre le monde du théâtre et écrit pour un journal tout en étant fonctionnaire. En 1876 et durant les années suivantes, il est administrateur de théâtre à Londres, et organise des tournées théâtrales en Europe et en Amérique, tout en écrivant des histoires pour enfants. Il devient membre d'une (paradoxalement) célèbre société secrète d'occultisme, ce qui l'amène, en 1897, à sortir son roman culte, "Dracula", bible du vampirisme, écrit avec un grand souci d'authenticité et de perfectionnisme, mais qui n'atteignit le succès qu'après la mort de son auteur.
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l'Enterrement des rats (1874), 35 p. Une Prophétie de bohémienne (1883), 15 p. les Sables de Crooken (1894), 29 p. le Secret de l'or qui croît (1897), 18 p. Dracula (1897), 810 p. le Joyau des sept étoiles (1903), 273 p.
Eugène SUE, le père du Roman-feuilleton
Marie-Joseph (dit Eugène) Sue nait à Paris en 1804, et meurt en 1857 à Annecy. Il mène une jeunesse dorée, tapageuse et dépensière, est membre du très snob Jockey Club, voyage en Espagne, en Grèce, aux Antilles, et dilapide la fortune paternelle. Ruiné, il se tourne vers l'écriture et se convertit au socialisme. Après des romans maritimes et des romans mondains, il écrit les Mystères de Paris, premier roman-feuilleton ( vidéo (ouvrir - fermer)
, 7' 36"). et roman fleuve aux personnages innombrables, dont le succès est immense. Lui succède le Juif errant, avant tout dirigé contre les jésuites. Il y exprime une idéologie dogmatique, un moralisme manichéen et un conservatisme social certain, en dépit de ses théories humanitaires et démocratiques. En 1851, le coup d'état de Louis-Napoléon Bonaparte le conduit à s'exiler dans le royaume de Savoie où il mourra.
Eugène Sue était le neveu de Jean-François Suë, bourgeois nanti de Rocheservière, où il était "chirurgien" (le chirurgien-barbier de l'époque n'ayant rien à voir avec l'actuel chirurgien). C'est en tant que tel qu'il en fut le premier maire républicain..
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les Mystères de Paris (1842-1844), tome 1/3, 525 p. tome 4/6, 591 p. tome 7/9, 621 p. tome 10/12, 615 p. tome 13/15, 523 p.
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l'Alouette du casque (1866), 264 p. Atar-Gull (1841), 257 p. Kernok le pirate (1830), 86 p.
SUÉTONE, homme d'archives et d'anecdotes
Né à Rome vers 69, il meurt après 128. Sa vie est peu connue. Correspondant avec Pline le Jeune, il est engagé par Hadrien, en tant que secrétaire chargé de la correspondance de l'Empereur. Il a ainsi accès aux archives impériales (ayant ainsi accès aux lettres et testaments des Empereurs, aux déclarations du sénat, etc.). Profitant des avantages de sa position, Suétone il publie la Vie des douze Césars, relatant l'histoire des Empereurs s'étant succédé, d'Auguste à Domitien (-27 à 96). Ces biographies, évoquant anecdotes et rumeurs, constituent malgré leur absence d'esprit critique une source d'informations inestimables. Après son renvoi par Hadrien, on finit par perdre sa trace.
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Vies des douze Césars (122), 462 p.
Jonathan SWIFT, virtuose dans l'art du pamphlet
Né en 1667 à Dublin, il y meurt en 1745. Orphelin il est élevé par ses oncles qui veillent à son éducation. Après des études de théologie, il devient pasteur anglican près de Belfast, puis après 1713 à Dublin. Secrétaire de l'écrivain William Temple, il est à ses côtés dans la querelle des Anciens et des Modernes. Ambitieux, il se mêle aux luttes politiques, et multiplie les écrits engagés, qui finissent par lui aliéner les autorités londoniennes. Déçu dans sa carrière ecclésiastique et ses aspirations sentimentales, il écrit les Voyages de Samuel Gulliver, satire dirigée non seulement contre la société anglaise, mais contre la civilisation de son époque. Défendant dès lors âprement les intérêts de l'Irlande, il se lance dans la rédaction de pamphlets se caractérisant par leur ironie féroce.
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les Voyages de Gulliver (1726), 196 p. Modeste proposition (1729), 8 p. Instructions aux domestiques (1745), 27 p. Pensées
(1745), 9 p.
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